Mondocane

Jack Ebner se réveille après sept années de cryogénisation. La guerre est finie. Laquelle, de guerre ? Une parmi tant d’autres, à la différence que celle-ci fut gérée par des Intelligences Artificielles (dont Petit-Poucet et Guerre et Paix) aux humeurs pour le moins fantasques. Elles ne se sont pas privées en matière de déballage d’atrocités pour parvenir à leurs fins, au détriment d’une humanité survivante qui n’a pas d’autres options que d’espérer d’utopiques jours meilleurs et de lutter pour survivre dans un monde délirant, balancé entre l’expansion / compression, les altérations géo-climatiques, les montagnes humaines, les hommes-bouteilles et toute une panoplie de mutations n’épargnant rien ni personne… Jack, seul humain intact, se retrouve projeté dans un monde qui n’est plus le sien, et aura bien du mal à y trouver sa place.

Loin d’être sombre, ce roman post-apocalyptique met en scène un avenir dur mais bariolé, aux humains mutants totalement adaptés à une nouvelle terre.

Initialement sous forme de nouvelle, Mondocane a été développé dans un roman intitulé Guerre de rien, paru dans la collection Présence du Futur en 1990. Jacques Barbéri a réécrit et enrichi ce roman, comme il l’a fait pour Narcose (La Volte, 2008). La nouvelle Mondocane a été publiée en juillet 2016 aux États-Unis dans The Big Book of Science Fiction, une anthologie des meilleures nouvelles de SF du monde – seul texte contemporain français du livre.