Arsène a publié une critique de Les Années douces (coffret) par Hiromi Kawakami (Les Années douces)
Une lecture intimiste d'une relation amoureuse
Le roman graphique (en 2 tomes) est une adaptation d'un roman intimiste d'Iromi Kawakami. On découvre le quotidien d'une trentenaire célibataire, qui vit seule et c'est à travers elle qu'on découvre le déroulement de l'histoire à travers une série de rencontres. Elle ne semble pas particulièrement rechercher de rencontres amoureuses. Assez recluse dans son monde où ses pensées vont et viennent, parfois empreintes de tristesse, mais surtout satisfaite de la vie qu'elle s'est choisie, elle a ses habitudes. C'est ainsi qu'elle croise à plusieurs reprises un homme coiffé d'un chapeau avec son incontournable cartable, qui déjeune comme elle dans un de ces petits restaurants de Tokyo. Ils ont les mêmes goûts et se retrouvent régulièrement sans pour autant se donner rendez-vous. Cet ancien professeur qu'elle a eu au lycée, tout en retenue et délicatesse, se confie parfois. Le "maître" comme elle l'appelle, est veuf et il semble parcourir la ville …
Le roman graphique (en 2 tomes) est une adaptation d'un roman intimiste d'Iromi Kawakami. On découvre le quotidien d'une trentenaire célibataire, qui vit seule et c'est à travers elle qu'on découvre le déroulement de l'histoire à travers une série de rencontres. Elle ne semble pas particulièrement rechercher de rencontres amoureuses. Assez recluse dans son monde où ses pensées vont et viennent, parfois empreintes de tristesse, mais surtout satisfaite de la vie qu'elle s'est choisie, elle a ses habitudes. C'est ainsi qu'elle croise à plusieurs reprises un homme coiffé d'un chapeau avec son incontournable cartable, qui déjeune comme elle dans un de ces petits restaurants de Tokyo. Ils ont les mêmes goûts et se retrouvent régulièrement sans pour autant se donner rendez-vous. Cet ancien professeur qu'elle a eu au lycée, tout en retenue et délicatesse, se confie parfois. Le "maître" comme elle l'appelle, est veuf et il semble parcourir la ville sans trop qu'on sache ce qu'il fait ou cherche. Petit à petit, il y a une certaine forme de complicité qui se noue, une forme d'attirance ne serait-ce que par les repas partagés dont on apprend à connaître les saveurs. Elle est troublée par ce qu'elle ressent et en opposition avec l'ancien camarade de classe qui cherche à nouer une relation avec elle. C'est très fin, les dessins proposent une lecture des sentiments à travers les gestes qui sont choisis et les regards ou les expressions de visage. Une retranscription d'un entretien entre Taniguchi et Kawakami clôt l'ouvrage et donne d'autres ouvertures.