La Fleur a publié une critique de Des êtres presque transparents par Louise Bonsack (no. 14)
Des êtres presque transparents
4 étoiles
Ce roman est totalement effrayant ! Premier roman, l'autrice est enseignante de français et philosophie depuis 2015. Elle anime des ateliers d'écriture. Ce premier roman est une condensé d'une société obsédée par le contrôle, contrôle de la connaissance, des médias, des pensées, des humains... C'est une époque où le "pouvoir" décide d'offrir la plus totale des sécurité à sa population. Pour se faire, il est créé des troupes de police d'écriture, engagées pour éliminer toutes traces d'écrits dans la société. Cela prend biensûr un certain nombre d'année, mais à la fin, l'écrit de toutes sortes est éliminé y compris tous les livres qui se trouvent dans les habitats. Les derniers humains s'accrochant à des lectures, sont "traités" pour être rendus incapable de lire et de s'intéresser à quoique ce soit. Ces gens deviennes des "invisibles". Alors la vie, la société est bien ordrée puisque lorsque l'écriture est confisquée tout espoir …
Ce roman est totalement effrayant ! Premier roman, l'autrice est enseignante de français et philosophie depuis 2015. Elle anime des ateliers d'écriture. Ce premier roman est une condensé d'une société obsédée par le contrôle, contrôle de la connaissance, des médias, des pensées, des humains... C'est une époque où le "pouvoir" décide d'offrir la plus totale des sécurité à sa population. Pour se faire, il est créé des troupes de police d'écriture, engagées pour éliminer toutes traces d'écrits dans la société. Cela prend biensûr un certain nombre d'année, mais à la fin, l'écrit de toutes sortes est éliminé y compris tous les livres qui se trouvent dans les habitats. Les derniers humains s'accrochant à des lectures, sont "traités" pour être rendus incapable de lire et de s'intéresser à quoique ce soit. Ces gens deviennes des "invisibles". Alors la vie, la société est bien ordrée puisque lorsque l'écriture est confisquée tout espoir de changement semble réduit à néant. Comme il n'y a plus rien, les autorités décident de dissoudre ces troupes policières, ainsi que le très officiel Service de l'écriture. Il n'y a plus d'écriture à éliminer. Le chef du Service est donc engagé pour écrire l'histoire de l'installation de l'ordre... Un étrange paradoxe puisque lui se souvient de son amour... son amour qu'il a retrouvé quelque part dans la rue comme "invisible". Pendant ce temps, les "invisibles" ont réussi à se réunir, à plus ou moins s'organiser dans l'espoir de retrouver un jour leur liberté...