Langue : français
Publié 1993 par POL.
Langue : français
Publié 1993 par POL.
« Est-ce que vous connaissez la prison ? Cette usure de la force et du courage qu’elle accomplit au fond de vous ? Jusqu’à perdre confiance en votre propre corps, en votre propre esprit et qu’en sortir un jour ne soit plus qu’un réveil intolérable. En garder à jamais la voix félée, le sexe apeuré. »
Des choses idiotes et douces est le second volet d’un diptyque dont En prison est le premier. Dans En prison Frédéric Boyer racontait le lent évanouissement d’un homme que la culpabilité mais aussi la compréhension, et la compassion, amènent à se fondre parmi les prisonniers.
Cette fois, il nous décrit l’impossible réadaptation de Cody, qui est resté près de 20 ans derrière les barreaux. Son refus de sortir et, une fois qu’il est sorti, qu’on l’a obligé à sortir, cette manière qu’il a de refuser l’air libre, la vie, de s’enfermer à nouveau. Et …
« Est-ce que vous connaissez la prison ? Cette usure de la force et du courage qu’elle accomplit au fond de vous ? Jusqu’à perdre confiance en votre propre corps, en votre propre esprit et qu’en sortir un jour ne soit plus qu’un réveil intolérable. En garder à jamais la voix félée, le sexe apeuré. »
Des choses idiotes et douces est le second volet d’un diptyque dont En prison est le premier. Dans En prison Frédéric Boyer racontait le lent évanouissement d’un homme que la culpabilité mais aussi la compréhension, et la compassion, amènent à se fondre parmi les prisonniers.
Cette fois, il nous décrit l’impossible réadaptation de Cody, qui est resté près de 20 ans derrière les barreaux. Son refus de sortir et, une fois qu’il est sorti, qu’on l’a obligé à sortir, cette manière qu’il a de refuser l’air libre, la vie, de s’enfermer à nouveau. Et d’entraîner avec lui, Tom, celui qui devait au contraire l’aider.
On retrouvera dans Des choses idiotes et douces comme dans En prison, le même lyrisme désespéré, la même humanité désolée mais aussi, constamment présente, une semblable colère contre le sort fait aux hommes qui ont trébuché. Cela n’est pas juste qu’un homme ait à souffrir des choses idiotes et douces de l’existence quotidienne.