Elisabeta

Dès la première page de ce roman, j'ai été emportée dans le monde et l'intrigue (comme d'habitude😊). L'autrice a su créer un univers bien à elle, qu'elle met en valeur avec sa plume. Ses vampires sont à la fois familiers et très originaux. Dans Lettres de sang, j'avais fait connaissance avec cet univers, mais dans celui-ci, j'ai appris encore plus de choses sur les règles et l'histoire du Cercle. J'aime beaucoup son côté à la fois mystique (la magie du sang) et très politique (le code, la place du Vatican). Le roman se centre vraiment sur cette société parallèle à la societé humaine, et cela sort du cliché du vampire qui s'en prend aux humains. J'ai d'ailleurs lu un peu dans le désordre, puisque Elisabeta se déroule à la fois avant et pendant les évènements de Lettres de sang. Mais ce n'est pas grave, car l'autrice nous donne suffisamment d'informations pour arriver à lire chaque roman, sans avoir lu les autres.

J'ai retrouvé avec plaisir Virgile (bon, je l'apprécie plus dans Lettres de Sang). L'apparition d'Oxyde est un petit bonus 💜. L'histoire d'Elisabeta et de Dante est tragique.

Les héroïnes, Saraï et Giovanna, sont très différentes l'une de l'autre, mais aussi très attachantes. Elles sont vampires, mais en même temps très humaines.

L'autrice a su donner vie à chacun de ses personnages. J'ai aussi beaucoup aimé les relations présentées dans ce roman. Carmine et Luciano sont exemplaires de loyauté. Il y a beaucoup d'amour dans ce roman et toute sorte d'amours.