Livre broché, 178 pages
Langue : French
Publié janvier 2009 par Gallimard.
« Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée — ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute, et que par conséquent j'allais à une vitesse de plus d'une année par minutes ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps. »
Avec Jules Verne, Herbert George Wells (1866-1946) est considéré comme le père fondateur de la science-fiction contemporaine. Il …
« Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée — ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute, et que par conséquent j'allais à une vitesse de plus d'une année par minutes ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps. »
Avec Jules Verne, Herbert George Wells (1866-1946) est considéré comme le père fondateur de la science-fiction contemporaine. Il a donné à ce genre littéraire nombre de ses thématiques et certains de ses plus immortels chefs-d'oeuvre (La machine à explorer le temps, La guerre des mondes, L'île du docteur Moreau, L'homme invisible).
Passé l'intro un peu lourde, c'est une histoire fascinante par sa réflexion sur l'évolution de l'humanité à un horizon très lointain.
Passé l'intro un peu lourde, c'est une histoire fascinante par sa réflexion sur l'évolution de l'humanité à un horizon très lointain.
Si j'ai aimé la lecture de ce livre et le style de Wells j'ai eu plus de mal avec l'aspect science fiction. Les amateurs seront ravis de retrouver l'un des textes fondateurs du genre. Pour les autres je le conseille car il éclaire par sa lecture beaucoup d'aspects d'oeuvres modernes
Si j'ai aimé la lecture de ce livre et le style de Wells j'ai eu plus de mal avec l'aspect science fiction. Les amateurs seront ravis de retrouver l'un des textes fondateurs du genre. Pour les autres je le conseille car il éclaire par sa lecture beaucoup d'aspects d'oeuvres modernes
Ce livre de Herbert George Wells est tellement ancré dans notre imaginaire collectif que je me demandais si je l'avais déjà lu. Le voyage dans le temps n'est guère différent de l'exploration géographique. Nous pourrions tout aussi bien partir à la découverte des Sélénites, sur la lune, comme nous le proposait (Savinien de) Cyrano de Bergerac, avec ainsi la possibilité de décaler un peu le regard sur notre propre société. Fin XIXe, le monde terrestre ayant été largement exploré, il est tentant pour l'écrivain d'élargir son horizon en permettant le voyage temporel. J'ai pour ma part préféré le début du roman, qui fait beaucoup penser à mes lectures de Jules Verne lorsque j'étais enfant. J'ai moins accroché avec la suite des aventures de l'explorateur.
Ce livre de Herbert George Wells est tellement ancré dans notre imaginaire collectif que je me demandais si je l'avais déjà lu. Le voyage dans le temps n'est guère différent de l'exploration géographique. Nous pourrions tout aussi bien partir à la découverte des Sélénites, sur la lune, comme nous le proposait (Savinien de) Cyrano de Bergerac, avec ainsi la possibilité de décaler un peu le regard sur notre propre société. Fin XIXe, le monde terrestre ayant été largement exploré, il est tentant pour l'écrivain d'élargir son horizon en permettant le voyage temporel. J'ai pour ma part préféré le début du roman, qui fait beaucoup penser à mes lectures de Jules Verne lorsque j'étais enfant. J'ai moins accroché avec la suite des aventures de l'explorateur.
