Anthony a publié une critique de Chroniques poétiques d'un voyage à Montréal par Dominique Maes
Chroniques poétiques d'un voyage à Montréal
4 étoiles
Un auteur qui navigue habituellement sur « les collines d'un pays plat » qui écrit sur Montréal et dont le livre finit dans les mains d'un Français, dans le sud de la France ; quel beau point de départ ce serait pour définir la francophonie. Une langue qui n'appartient à aucun mais qui est à tout le monde. Une photo, une chronique. Il y a trois décennies que je n'ai pas foulé le sol de nos cousins du continent américain et je serais incapable de reconnaître les lieux où le narrateur déambule. Mais la poésie naît de détails, d'objets du quotidien, de petits riens qui nous sont familiers et, finalement, comme le rappelle l'auteur, « le voyage est toujours une rencontre avec soi-même ». Excepté une seule chronique, l'auteur Dominique Maes écrit en prose. Mais, en tant que musicien, il cherche dans la langue sa rythmique. Il pose les mots …
Un auteur qui navigue habituellement sur « les collines d'un pays plat » qui écrit sur Montréal et dont le livre finit dans les mains d'un Français, dans le sud de la France ; quel beau point de départ ce serait pour définir la francophonie. Une langue qui n'appartient à aucun mais qui est à tout le monde. Une photo, une chronique. Il y a trois décennies que je n'ai pas foulé le sol de nos cousins du continent américain et je serais incapable de reconnaître les lieux où le narrateur déambule. Mais la poésie naît de détails, d'objets du quotidien, de petits riens qui nous sont familiers et, finalement, comme le rappelle l'auteur, « le voyage est toujours une rencontre avec soi-même ». Excepté une seule chronique, l'auteur Dominique Maes écrit en prose. Mais, en tant que musicien, il cherche dans la langue sa rythmique. Il pose les mots comme le cuisinier garnit son assiette, avec amour. Et « C'est beau. C'est bon ». Ce voyage comme souvent passe trop vite, cent quatre-vingt-sept pages, c'est bien trop court.