Livre broché, 182 pages
Langue : Français
Publié 6 mai 1998 par Gallimard Blanche.
Livre broché, 182 pages
Langue : Français
Publié 6 mai 1998 par Gallimard Blanche.
En poursuivant des recherches sur la vie d'un écrivain, un biographe découvre par hasard des milliers de lettres de dénonciation. Écrites sous l'Occupation, elles sont en principe inconsultables. L'une d'entre elles concerne l'un de ses propres amis, un commerçant dont la famille avait été déportée.Qui a fait cela et pour obéir à quel instinct? Le nom du délateur figure dans les dossiers. Son nom, mais pas ses motivations. Le coupable est quelqu'un de proche, très proche... Révéler son identité, ce serait porter le fer dans la plaie quand tant d'autres voudraient au contraire éteindre les cendres. Ce serait aussi dévoiler un secret mal enfoui au risque de réveiller de vieux démons. Tout se joue dans une rue du XV? arrondissement de Paris entre trois magasins, un bistrot, une église et un autobus. La France en réduction concentrée sur quelques centaines de mètres de bitume.On peut tout dire, mais peut-on tout …
En poursuivant des recherches sur la vie d'un écrivain, un biographe découvre par hasard des milliers de lettres de dénonciation. Écrites sous l'Occupation, elles sont en principe inconsultables. L'une d'entre elles concerne l'un de ses propres amis, un commerçant dont la famille avait été déportée.Qui a fait cela et pour obéir à quel instinct? Le nom du délateur figure dans les dossiers. Son nom, mais pas ses motivations. Le coupable est quelqu'un de proche, très proche... Révéler son identité, ce serait porter le fer dans la plaie quand tant d'autres voudraient au contraire éteindre les cendres. Ce serait aussi dévoiler un secret mal enfoui au risque de réveiller de vieux démons. Tout se joue dans une rue du XV? arrondissement de Paris entre trois magasins, un bistrot, une église et un autobus. La France en réduction concentrée sur quelques centaines de mètres de bitume.On peut tout dire, mais peut-on tout entendre? Méditation sur la banalité du mal, ce récit est celui d'un obsessionnel que la volonté de comprendre a failli faire basculer de l'autre côté du miroir.