Extension du domaine de la lutte

Pas de couverture — Michel Houellebecq: Extension du domaine de la lutte (2005)

155 pages

Publié 28 décembre 2005

(1 critique)

Whatever (French: Extension du domaine de la lutte, literally "extension of the domain of struggle") is the debut novel of French writer Michel Houellebecq, which was published in 1994 in France by Éditions Maurice Nadeau and in 1998 in the UK by Serpent's Tail. It primarily highlights the "disaggregating effects of post-Fordism on the intimate spaces of human affect" through the story of a depressed and isolated man stuck in a tedious but well-paying programming job. It was adapted into the 1999 film Whatever, directed by and starring Philippe Harel.

9 éditions

Anthony a publié une critique de Extension du domaine de la lutte par Michel Houellebecq (Nouvelle Generation)

3 étoiles

Si je n'étais pas tombé dessus en parcourant les rayons de la bibliothèque de nos hôtes, jamais je n'aurais eu l'idée de lire un Michel Houellebecq. Mais comme le livre n'était pas bien épais et que je pouvais le lire avant mon départ, je me suis dit qu'au moins, je pourrais en parler en connaissance de cause. Dès les premières pages, le personnage se dévoile assez clairement : plutôt misanthrope, très misogyne. Le style à proprement parler n'est pas désagréable, et l'ouvrage, découpé en courts chapitres, se lit facilement. Certains passages sont vraiment de qualité, littérairement parlant. Il semble que le roman esquisse une critique de la société (société au sens de l'entreprise, mais évidemment, aussi, au sens plus large de l'ensemble des rapports que nous entretenons avec nos concitoyens). Je ne renouvellerais sans doute pas l'expérience, mais je pourrais désormais dire que j'ai lu un Houellebecq. Je peux aussi …

Si je n'étais pas tombé dessus en parcourant les rayons de la bibliothèque de nos hôtes, jamais je n'aurais eu l'idée de lire un Michel Houellebecq. Mais comme le livre n'était pas bien épais et que je pouvais le lire avant mon départ, je me suis dit qu'au moins, je pourrais en parler en connaissance de cause. Dès les premières pages, le personnage se dévoile assez clairement : plutôt misanthrope, très misogyne. Le style à proprement parler n'est pas désagréable, et l'ouvrage, découpé en courts chapitres, se lit facilement. Certains passages sont vraiment de qualité, littérairement parlant. Il semble que le roman esquisse une critique de la société (société au sens de l'entreprise, mais évidemment, aussi, au sens plus large de l'ensemble des rapports que nous entretenons avec nos concitoyens). Je ne renouvellerais sans doute pas l'expérience, mais je pourrais désormais dire que j'ai lu un Houellebecq. Je peux aussi dire que je ne le placerais pas dans le panthéon des écrivains.