Les petites vertus

11,5 x 17 cm, 168 pages

Langue : français

Publié par Ypsilon éditeur.

ISBN :
978-2-35654-101-7
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5 étoiles (1 critique)

Ces onze textes entre autobiographie et essai nous font (re) découvrir l’une des écritures les plus fortes du XXe siècle italien. Qu’il s’agisse du souvenir du confinement dans un petit village du Sud ou du portrait de Cesare Pavese, d’une réflexion sur la valeur de l’argent et surtout d’une bicyclette pour un enfant, ou de son métier d’écrivain, Natalia Ginzburg écrit des « histoires » qu’elle puise dans la mémoire toujours explosive de ce siècle retentissant. Son expérience, qu’elle partage comme un devoir et une nécessité, est exemplaire et bouleversante. Sa voix et son regard sont d’une innocence privée de toute naïveté, d’une intelligence dérangeante car différente quand elle est aux prises avec le plus commun. Dans ces pages (écrites entre 1943 et 1962), nous sommes confrontés à une époque aussi lointaine qu’enfouie en nous qui resurgit simplement grâce à l’air frais et suranné du « lexique familier » de …

1 édition

Entre poésie, autobiographie et morale

5 étoiles

La vingtaine de petits textes qui composent ce recueil ont été écrits entre 1940 et 1960. Ils traversent donc des moments très différents de la vie de Natalia Ginzburg, mais rayonnent d'une commune poésie. Tous relèvent plus ou moins de l'autobiographie, pour laquelle l'autrice révèle une pudeur touchante mêlée d'une sensibilité déterminée. Si le dernier texte, qui sonne son titre au recueil, a un côté moraliste évident, elle reste subtile, car toute cette morale n'ignore jamais les erreurs et les imperfections ; mieux, elle s'en nourrit, et nourrit le désir d'une vie bonne. C'est une découverte miraculeuse qui m'a été offerte en prenant ce livre, presque au hasard, sur un étal de librairie au début du mis de juillet.