Un très bon premier chapitre, un second à la limite du grotesque, et un troisième chapitre qui pose avec plus de tendresse la question de l'intimité et de l'altérité.
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Apprenti mathématicien, professeur à l'université Paris Cité Apprenti musicien (batterie, tablas) Apprenti lecteur (romans, essais, poésie… en français ou en anglais)
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Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de La végétarienne par Han Kang
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de La végétarienne par Han Kang
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Leçons de grec par Han Kang
Deux personnes à qui le monde se dérobe, l'un perd la vue, l'autre la garde de son fils, et qui, presque par retour, se rétractent sur eux-mêmes. La seconde perd l'usage de la parole, le premier se cantonne à donner ses leçons de grec ancien. Et pendant deux tiers du livre, c'est plus ou moins tout ce qui nous est donné, dans une prose contemporaine qui se veut poétique, mais d'une poésie qui m'a paru insipide, sinon frelatée. Et puis vient le moment où un accident assez banal conduit la seconde à prendre soin du premier. Là, le livre s'éclaire un peu, la poésie agit enfin. Le dernier chapitre, hélas, nous offrira un ultime maniérisme.
C'était une lecture de boîte à livre, découverte avec La végétarienne et Impossibles adieux. Je ne sais pas encore si je laisserai leur chance à ces deux autres livres ou s'ils rejoindront la boîte …
Deux personnes à qui le monde se dérobe, l'un perd la vue, l'autre la garde de son fils, et qui, presque par retour, se rétractent sur eux-mêmes. La seconde perd l'usage de la parole, le premier se cantonne à donner ses leçons de grec ancien. Et pendant deux tiers du livre, c'est plus ou moins tout ce qui nous est donné, dans une prose contemporaine qui se veut poétique, mais d'une poésie qui m'a paru insipide, sinon frelatée. Et puis vient le moment où un accident assez banal conduit la seconde à prendre soin du premier. Là, le livre s'éclaire un peu, la poésie agit enfin. Le dernier chapitre, hélas, nous offrira un ultime maniérisme.
C'était une lecture de boîte à livre, découverte avec La végétarienne et Impossibles adieux. Je ne sais pas encore si je laisserai leur chance à ces deux autres livres ou s'ils rejoindront la boîte à livres sans autre forme de procès.
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Leçons de grec par Han Kang
Une découverte de boîte à livres, il y avait plusieurs livres de cette autrice récompensée l'an dernier par le prix Nobel e littérature, à chaque fois en une poignée d'exemplaires, l'occasion d'essayer. Pour l'instant, je suis mitigé.
Antoine Chambert-Loir a répondu au statut de klerh
@crideaukikuchi@social.sciences.re @klerh@pouet.chapril.org c'est probablement une recommandation de ce réseau, quand j'avais lu la biographie de Garamont par Jiménez. mathstodon.xyz/@antoinechambertloir/109445685014667280
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Le Maitre De Garamond par Anne Cuneo
Une histoire romancée de l'imprimeur-éditeur-graveur de caractères Antoine Augereau, racontée par son élève Claude Garamond. On y rencontre la Réforme balbutiante et les tourments que la Sorbonne de l'époque fit subir à ceux (et quelques celles) qui osèrent réfléchir un peu trop, et en particulier prétendre lire la Bible dans sa version originale.
Il y a de belles choses dans ce livre, j'étais très sensible à l'émotion qui relie typographie et gravure de caractère à l'érudition et à la quête théologique. Mais il est parfois un peu trop boursoufflé, et ça m'a rendu un peu triste.
(Le cœur du livre est un livre dans le livre, écrit et imprimé par Garamond lui-même — le Garamond de fiction bien sûr — en l'espace de 2 mois. Et j'ai comme l'impression que le style oral de ce récit, avec ses redondances, ses digressions que l'auteur regrette rapidement, ne colle pas avec celui …
Une histoire romancée de l'imprimeur-éditeur-graveur de caractères Antoine Augereau, racontée par son élève Claude Garamond. On y rencontre la Réforme balbutiante et les tourments que la Sorbonne de l'époque fit subir à ceux (et quelques celles) qui osèrent réfléchir un peu trop, et en particulier prétendre lire la Bible dans sa version originale.
Il y a de belles choses dans ce livre, j'étais très sensible à l'émotion qui relie typographie et gravure de caractère à l'érudition et à la quête théologique. Mais il est parfois un peu trop boursoufflé, et ça m'a rendu un peu triste.
(Le cœur du livre est un livre dans le livre, écrit et imprimé par Garamond lui-même — le Garamond de fiction bien sûr — en l'espace de 2 mois. Et j'ai comme l'impression que le style oral de ce récit, avec ses redondances, ses digressions que l'auteur regrette rapidement, ne colle pas avec celui d'un opuscule qui serait écrit dans la colère de la mort d'Augereau et l'urgence du témoignage.)
Et si j'ai droit à une critique additionnelle, c'est que « la veuve de Chevallon » (ainsi mentionnée plusieurs fois dans le livre) avait un nom, Charlotte Guillard, et qu'elle a eu une belle importance dans l'histoire de l'imprimerie une fois qu'elle a repris l'officine de son mari. Mais ce livre avait été écrit avant la thèse de Rémi Jimenes, et peut-être ces données n'étaient alors pas tout à fait accessibles.
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Le Maitre De Garamond par Anne Cuneo
Un roman historique autour de l'imprimeur et typographe Antoine Augereau (et non Augureau comme sur la 4e de couv) exécuté le 24 décembre 1534 place Maubert, pour avoir imprimé les « placards », ces affiches anti-catholiques collées sur les murs de plusieurs villes de France, jusque sur la porte de la chambre du roi François Ier.
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Jane: A Murder par Maggie Nelson
Je ne saurais dire si ce livre m'a plu ou pas, du ce n'est qu'à un moment, c'était devenu un peu « trop », je ne me permettrais encore moins d'affirmer qu'il est, ou pas, réussi. Le commentaire le plus juste est peut-être celui de la 4e de couverture qui constate qu'avec ce livre, Maggie Nelson déplace les barrières qui entourent le monde de la poésie, et démontre quel type d'histoire elle peut raconter, peut-être au-delà de ce qui avait jamais été tenté, certainement au-delà de ce que j'avais jamais eu l'occasion de lire.
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de L'âge du capitalisme de surveillance par Shoshana Zuboff
Je démarre la lecure de cet essai acheté il y a déjà longtemps. J'en note un passage, dès le premier chapitre :
La confusion entre le capitalisme de surveillance et les technologies dont il se sert lance un premier défi à la compréhension. Le capitalisme de surveillance n’est pas une technologie, c’est une logique qui imprègne la technologie et la met en œuvre. C’est une forme de marché inimaginable en dehors du marché numérique, mais ce n’est pas la même chose que le « numérique ».
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Jane: A Murder par Maggie Nelson
C'est un livre de poésie qui mêle prose et poèmes de l'autrice et extraits du journal intime de sa tante, la Jane du titre, assassinée en 1969.
Le livre a été écrit avant The red parts, alors que ce meurtre était encore un mystère, mais que je lis après parce que je ne le connaissais pas, et finalement c'est presque plus facile comme ça.
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Le Braconnier du lac perdu par Peter May (La Trilogie écossaise, #3)
Le moins bon des trois volumes. Je suis frustré que l'auteur ne fasse que si peu évoluer son héros (certes, c'est sur deux ans, mais...). Ce dernier tome repose sur des années cruciales de la vie du héros dans ses 20 ans dont rien n'avait été dit auparavant, c'est bizarre... Déçu et frustré, car le cadre géographique aurait dû permettre une très bonne trilogie. Comme j'écrivais sur Mastodon, la trilogie Terra Alta de Javier Cercas est infiniment plus intéressante.
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Le Braconnier du lac perdu par Peter May (La Trilogie écossaise, #3)
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de L'homme de Lewis par Peter May (La Trilogie écossaise, #2)
C'est le tome 2 d'une série policière en trois volumes qui met en scène un policier (ou ex-policier) issu de cette île des Hébrides et mêle son histoire personnelle avec l'intrigue criminelle. Pour ce tome, j'ai été un peu gêné par la façon dont, au début du livre, la narration semble négliger les apports du premier tome. D'un autre côté, il y a un exercice narratif intéressant qui consiste à assister au monologue intérieur d'un des personnages, atteint de la maladie d'Alzheimer. Ainsi, en tant que lecteur, on en sait un peu plus que les héros du livre. Ce n'est pas non plus absolument concluant, au sens où ça s'apparente à du divulgâchage et prive l'auteur de possibles effets de surprise. La fin du livre est prenante (même si je m'attendais à l'une des révélations, ce qui est rare).
Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de L'homme de Lewis par Peter May (La Trilogie écossaise, #2)
Je commence la lecture du deuxième volume de cette trilogie écossaise. Et ça démarre très très mal.
Il s'agit du style de roman policier dans lesquels l'intrigue policière repose en partie sur la vie personnelle de l'enquêteur. Dans ce genre, j'ai vraiment adoré la trilogie Terra Alta de Javier Cercas.
Mais ici, le point de départ du tome 2 est le même que celui du tome 1, alors que ce que le tome 1 révélait aurait dû tout changer. On va voir ce que ça donne plus tard, peut-être j'abuse, mais c'est à se demander s'il y a des éditeurs dans la maison d'édition.