Apprenti mathématicien, professeur à l'université Paris Cité
Apprenti musicien (batterie, tablas)
Apprenti lecteur (romans, essais, poésie… en français ou en anglais)
Klappentext"April 5th, 2019: In a cozy brownstone in Brooklyn, the veneer of domestic bliss is …
J'avais adoré The hours, d'abord le film, puis le livre, dont la finesse m'avait fait découvrir celle de Virginia Woolf et de Mrs Dalloway. J'achète avec pas mal d'enthousiasme ce nouveau livre de Michael Cunningham et, pour l'instant, ça ne prend pas trop. La langue manque un peu de formalisme, mais les ritiques étaient bonnes, et on verra à l'usage…
A smart, incisive look at the technologies sold as artificial intelligence, the drawbacks and pitfalls …
Un livre important. Les premiers chapitres reprennent patiemment toute une quantité de problèmes que soulève l'utilisation de l'IA (IA générative le plus souvent, mais aussi reconnaissance faciale, etc.) : inefficacité, biais, opacité, coût énergétique, impact sur les travailleurs, etc. Un dernier enseigne plusieurs façons de résister à cette mode, qui vont du refus simple à l'analyse des slogans, en passant par des questions précises qui démontent l'argumentaire usuel. J'espère qu'il sera traduit en français.
A smart, incisive look at the technologies sold as artificial intelligence, the drawbacks and pitfalls …
Un livre à la fois informé et critique de la bulle Intelligence artificielle. L'écriture est vive. Comme le dit son sous-titre, c'est un livre de combat
Quand Raynor et Moth se retrouvent à la rue, ils prennent une décision surprenante, parcourir …
« Pourquoi est-ce qu'on danse ?
— Parce que nous avons un toit.
— Et c'est une bonne chose ?
— Une chose magnifique.
— Alors on devrait danser encore ! »
Je finis ce livre, moitié charmé, moitié en colère contre le commentaire du Figaro littéraire (« Une aventure terrible et merveilleuse. ») tant tout ce que décrit ce livre incarne les contradictions du monde moderne, des gens laissés à la rue, sans moyens, pour les autres, le manque de temps, d'exercice libre, le manque de soin aussi d'une médecine parfois absente, la mise à distance de l'environnement naturel, sa destruction et, « en même temps », sa magnification mercantile...
Peut-être, pourtant, la seule chose qu'on ait à faire, la seule chose qu'on puisse même faire, c'est de marcher, un pas après l'autre, et encore un autre, jusqu'à ce que peu à peu veuille bien tomber tout ce qui …
« Pourquoi est-ce qu'on danse ?
— Parce que nous avons un toit.
— Et c'est une bonne chose ?
— Une chose magnifique.
— Alors on devrait danser encore ! »
Je finis ce livre, moitié charmé, moitié en colère contre le commentaire du Figaro littéraire (« Une aventure terrible et merveilleuse. ») tant tout ce que décrit ce livre incarne les contradictions du monde moderne, des gens laissés à la rue, sans moyens, pour les autres, le manque de temps, d'exercice libre, le manque de soin aussi d'une médecine parfois absente, la mise à distance de l'environnement naturel, sa destruction et, « en même temps », sa magnification mercantile...
Peut-être, pourtant, la seule chose qu'on ait à faire, la seule chose qu'on puisse même faire, c'est de marcher, un pas après l'autre, et encore un autre, jusqu'à ce que peu à peu veuille bien tomber tout ce qui nous entrave.
Quand Raynor et Moth se retrouvent à la rue, ils prennent une décision surprenante, parcourir …
C'est un livre incroyable, et toute description hâtive ne rendrait pas justice à la vigueur, à l'humour, aux embruns et aux soleil torride qui en émanent. Certaines présentations parlent d'un livre de résilience. Je dirais plutôt que les deux protagonistes de cette histoire, la narratrice et son mari, se sont retrouvés, bien malgré eux, n'avoir plus rien à perdre, parce qu'ils avaient tout perdu. Et c'est cela que le livre explore : tout ce qu'on a lorsqu'on n'a plus rien, c'est-à-dire tout devant soi.
Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L'horloge lumineuse de la vieille ville, qu'on aperçoit au-dessus …
Une lecture de boite à livres, qui me fait redécouvrir avec plaisir la qualité de l'écriture de Simenon. Le roman se passe à Concarneau, dans le vent et les embruns de novembre, et, comme souvent, dans un milieu de notables. Et ça ne sent pas très bon...
En perte de sens, Mathyas troque son quotidien montréalais de cadre dans la publicité pour …
Une bien belle histoire, avec ses noirceurs, de l'alcool qui coule un peu trop, et le rêve d'une autre vie qui ne serait pas plus facile, mais peut-être simplement plus vivante.
Plongé dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, Spirou cherche à survivre en restant …
J'ai lu l'intégrale, en fait, presque d'une seule traite. Il y a de belles choses, et d'autres tristes, toutes émouvantes, si n'était ce personnage de Fantasio qui m'a irrité tout au long des quatre tomes.
J'avoue ne pas connaître la série, c'est peut-être un passage imposé, mais je n'aime pas ce genre de personnages qui semblent passer à côté de tout, non par méchanceté, mais par ineptie.
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence …
Je peine à trouver des mots pour commenter ce livre bouleversant. Une citation de plus y pourvoira, qui divulgâche un peu le récit, mais à peine plus que ce que suggère la 4e de couverture.
« Son épouse n'était pas en état d'être vue, mais André a tout raconté au médecin : ça lui a suffi. Toute cette colère est forcément pathologique. »
Lisez ce livre, et que la colère qu'il peut vous inspirer soit le début de la purification du monde.
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence …
À l'époque, on disait : Il a repris une femme, c'est normal, il se sentait seul. On peut toujours trouver tout normal, mais la seule chose qu'on ne trouvait pas normale, c'était la colère de Betsy.