Partir, toujours. Ailleurs. Rêver, imaginer, s’arracher, découvrir. La porte à côté ou une vallée du Cachemire. A l’est d’Eden ou aux îles Lofoten. Dans une vallée verdoyante où se cache une abbaye, au cœur d’un cimetière parisien. Vers l’Asie. Ou le fort de Cape Coast, au Ghana. Tel est le programme, et parfois l’envie… Mais nous sommes désormais hésitants, travaillés par le doute, l’éco-anxiété, l’inflation, l’avihonte. Quel est notre far-west, si tout a été vu ? La rencontre est-elle encore possible, après les confinements, casque sur les oreilles et portable à la main ?
Voici donc un éloge du voyage et de l’ailleurs, par l’un de nos plus grands voyageurs – puisque Gavin’s Clemente-Ruiz, essayiste, chroniqueur, romancier, est un des voyageurs du légendaire Routard. Savoir lire une carte. Apprendre à se perdre. Echanger en langage des signes. Ouvrir les yeux. Transmettre à ses enfants. Parler à son voisin. Retrouver le …
Partir, toujours. Ailleurs. Rêver, imaginer, s’arracher, découvrir. La porte à côté ou une vallée du Cachemire. A l’est d’Eden ou aux îles Lofoten. Dans une vallée verdoyante où se cache une abbaye, au cœur d’un cimetière parisien. Vers l’Asie. Ou le fort de Cape Coast, au Ghana. Tel est le programme, et parfois l’envie… Mais nous sommes désormais hésitants, travaillés par le doute, l’éco-anxiété, l’inflation, l’avihonte. Quel est notre far-west, si tout a été vu ? La rencontre est-elle encore possible, après les confinements, casque sur les oreilles et portable à la main ?
Voici donc un éloge du voyage et de l’ailleurs, par l’un de nos plus grands voyageurs – puisque Gavin’s Clemente-Ruiz, essayiste, chroniqueur, romancier, est un des voyageurs du légendaire Routard. Savoir lire une carte. Apprendre à se perdre. Echanger en langage des signes. Ouvrir les yeux. Transmettre à ses enfants. Parler à son voisin. Retrouver le goût des couleurs. Inventer la micro-aventure. Essayer le slow travel. Et le tout, bien sûr, en restant un citoyen éveillé et conscient.
Aux côtés de Gavin’s Clemente-Ruiz, prenez un peu d’élan, de joie et de soleil. Un merveilleux récit, vif et pétaradant, qui donne envie d’été et d’aventure.
Un livre très court qui est très inégal.
Si l’éloge faite au voyage sous toutes ses formes donne parfois des passages intéressants, le tout se résume plus en une dissertation de lycéen emplie de platitudes.
L’auteur partage parfois des anecdotes qui semblent être inventées de toute pièce. À d’autres moments il analyse avec pertinence l’effet du voyage et donne de la profondeur à son discours. La dernière partie est mauvaise selon moi.
Bref un livre qui ne vaut pas son prix.