Première chose : la nouvelle couverture est magnifique (même si l'ancienne était très belle aussi). Ce roman m'a littéralement emporté à travers l'espace, le temps et le rêve. Le premier point positif, à mon avis, c'est la galerie de personnages : outre les héros, apparaissent tout un tas de jeunes femmes avec des pouvoirs qui communiquent sur des générations, à travers les univers. L'intrigue n'est pas chronologique et j'ai parfois été un peu perdue. Cependant, je me suis fait au manque d'indications temporelles, car cela donnait l'impression que le temps n'existait pas et que tout se passait en même temps et c'était assez grandiose. de même, il m'a fallu un moment pour m'adapter à la narration au présent, puis je me suis rendue compte que cela allait vraiment bien avec l'idée d'atemporalité. C'est plus que de la fantasy, bien plus, et les enjeux vont bien plus loin qu'une aventure entre les mondes. L'apothéose finale est assez grandiose. Comme d'habitude, le lien avec le reste de l'univers de Rozenn Illiano apparait à la fin et je suis restée bouche bée quand sont apparus quelques personnages d'Erèbe (même s'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le roman pour comprendre D'Hiver et D'ombres). Les protagonistes sont sympathiques et émouvants. A mon avis, le héros et ses compagnons ont le pouvoir de voyager dans les rêves parce qu'ils ne se sentent pas adaptés à leur monde ou inversement. C'est aussi ce qui m'a attirée chez eux. Leur amitié fait vraiment plaisir, même s'ils se font confiance très vite, mais peu importe. Mais celles qui m'ont vraiment touchées, ce sont les Soeurs du Silence.