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Robotophe

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Marina Yaguello: Les Mots ont un sexe (Paperback, français language, 2014, Points)

La langue est-elle machiste ? Pourquoi certains noms comme orateur ou syndic sont-ils privés de …

C’est un panorama complet du fonctionnement du genre en français que j’ai tenté de présenter dans ce petit lexique, l’information étant répartie entre les différentes entrées. Pourquoi dit-on que le masculin « absorbe » le féminin ? Les termes génériques – ceux qui renvoient à l’espèce – sont-ils toujours masculins ? Qu’est-ce qui différencie "personne" de "homme" et "individu" ? Pourquoi certains mots masculins – comme "laideron" – désignent-ils des femmes, tandis que des mots féminins – comme "sentinelle" – désignent des hommes ? Pourquoi les mots injurieux – comme "canaille", "crapule" – ont-ils tendance à être du féminin ? Comment s’explique la péjoration des mots désignant les femmes ? Comment fonctionne l’alternance masculin/féminin dans les noms renvoyant aux êtres animés ? Pourquoi certains noms d’agent – comme "témoin" – n’ont-ils pas de féminin ? Qu’est-ce qu’un nom épicène ? Le masculin est-il toujours le terme de base et le féminin le terme dérivé ? Quels mots ont changé de genre au cours des siècles ? Quels sont les mots à genre fluctuant ? Quelle est l’influence de l’analogie (formelle ou sémantique) sur la répartition des mots entre les deux genres ? Le genre des êtres inanimés a-t-il un sens ? Quelles représentations symboliques nourrit-il ? Quelles sont les fonctions du genre ? Le genre est-il vraiment si inutile qu’il le paraît ? etc. - [Genre et sexe]

Les Mots ont un sexe de  (Page 16 - 17)

Marina Yaguello: Les Mots ont un sexe (Paperback, français language, 2014, Points)

La langue est-elle machiste ? Pourquoi certains noms comme orateur ou syndic sont-ils privés de …

« Tu es vraiment trop con », dit le père à sa fille de cinq ans. « Mais non, papa, pas con, conne ! » répond Anne-Natacha, pas vexée pour un sou, mais choquée de ce qu’elle considère comme une insulte à la langue. Ce n’est vraiment pas la peine d’être une fille si c’est pour être injuriée au masculin. C’est que la distinction entre le masculin et le féminin est au fondement même de la langue française. L’enfant s’en saisit de façon très précoce. Cette distinction structure pour lui l’apprentissage du lexique, à tel point qu’il l’étendrait volontiers aux verbes. S’il réagit aux écarts, l’enfant reste perplexe devant les dissymétries : « Et une fille marin, comment ça s’appelle ? Une marine ? » Et les appellations génériques des animaux lui apparaissent facilement complémentaires : « Et le rat, c’est le mari de la souris ? » « De la logique avant toute chose ! » nous intime ainsi le locuteur du français en herbe. Logique ? Quelle logique ? La langue ne connaît que sa logique propre. Les irrégularités, les dissymétries, les anomalies y foisonnent, sans mettre en cause pour autant son caractère systématique. En français, comme dans les autres langues romanes, le genre se présente non comme un reflet grammatical de l’organisation naturelle de l’univers, mais comme un système de classement de tous les substantifs, qu’ils représentent des êtres animés ou des choses. Il en découle que la distinction masculin/féminin assume dans la langue deux rôles tout à fait différents. S’agissant des êtres animés, le genre apparaît fondé en nature. Son rôle est sémantique. Il nous renvoie directement à la partition sexuelle. Dans le cas des êtres inanimés, la répartition apparaît au contraire tout à fait arbitraire ; elle est génératrice de contraintes purement grammaticales et donc, par essence, « illogique ». - [Genre et sexe]

Les Mots ont un sexe de  (Page 15 - 16)

Samuel Hahnemann: Organon de l'art de guérir (French language, 1832, Chez Bohaire) Aucune note

Ce phénomène repose sur la loi naturelle de l'homœopathie, loi méconnue jusqu'à présent, quoiqu'on en ait eu quelque vague soupçon, et qu'elle ait été dans tous les temps le fondement de toute guérison véritable, savoir, qu'une affection dynamique, dans l'organisme vivant, est éteinte d'une manière durable par une plus forte, lorsque celle-ci, sans être de même espèce qu'elle, lui ressemble beaucoup quant à la manière dont elle se manifeste. - [§ 26]

Organon de l'art de guérir de 

Samuel Hahnemann: Organon de l'art de guérir (French language, 1832, Chez Bohaire) Aucune note

Quand le médecin aperçoit nettement ce qui est à guérir dans les maladies, c'est-à-dire dans chaque cas morbide individuel (connaissance de la maladie, indication) ; lorsqu'il a une notion précise de ce qui est curatif dans les médicaments, c'est-à-dire dans chaque médicament en particulier (connaissance des vertus médicinales) ; lorsque, guidé par des raisons évidentes, il sait choisir la substance que son action rend la plus appropriée à chaque cas (choix du médicament), adopter pour elle le mode de préparation qui convient le mieux, estimer la quantité à laquelle on doit l'administrer, et juger du moment où cette dose demande à être répétée, en un mot, faire de ce qu'il y a de curatif dans les médicaments à ce qu'il y a d'indubitablement malade chez le sujet une application telle que la guérison doive s'ensuivre ; quand enfin, dans chaque cas spécial, il connaît les obstacles au retour de la santé, et sait les écarter pour que le rétablissement soit durable, alors seulement il agit d'une manière rationnelle et conforme au but qu'il se propose d'atteindre, alors seulement il mérite le titre de vrai médecin. - [§ 3]

Organon de l'art de guérir de 

Samuel Hahnemann: Organon de l'art de guérir (French language, 1832, Chez Bohaire) Aucune note

Le beau idéal de la guérison consiste à rétablir la santé d'une manière prompte, douce et durable, à enlever et détruire la maladie tout entière, par la voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible, en procédant d'après des inductions faciles à saisir. - [§ 2]

Organon de l'art de guérir de