Extrait de l'entretien avec Catherine Dufour, « L'expérimentation d'autres possibles », p. 285-294.
Même quand la science-fiction est hyper dépressive, elle nous donne l'impression qu'il est possible d'essayer de maîtriser notre destin. En nous alertant sur tel ou tel point, elle nous enjoint, nous, peuple, citoyen·es, lecteurs, lectrices, de faire quelque chose. Elle nous fait croire que nous avons les moyens, si on agit en collectif, d'influer sur notre présent et notre avenir. Si on est persuadé que rien n'est possible, il n'y a pas de science-fiction.
— Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de Ariel Kyrou, Jérôme Vincent (Page 290)