LienRag a publié une critique de Sous les bouclettes par Mélaka
Anecdotique
2 étoiles
Lorsque apparaît un peu de sincérité, la BD devient assez intéressante, mais c'est finalement assez rare dans l'ouvrage.
Beaucoup de passages, notamment de ceux qui traitent des émotions de Mélaka, sont présentés sous forme de texte illustrés par une image plutôt que racontés en BD.
Le récit chronologique est entrecoupé de courtes tranches de vie de Gudule à différents moments de sa vie, de façon à en faire un portrait impressionniste. Le procédé est intéressant mais ne marche pas très bien - d'abord, pour moi, parce que nombre de ces tranches de vie sont racontées dans (et parfois contredisent) "La rose et l'olivier", mais aussi parce que, si certaines sont touchantes et montrent bien le caractère de la maman de Mélaka, beaucoup sont racontées comme de simples anecdotes, sans vraiment qu'une émotion s'en dégage.
Globalement c'est le problème de cette semi-autobiographie : elle n'est ni clinique comme celle de Sattouf, …
Lorsque apparaît un peu de sincérité, la BD devient assez intéressante, mais c'est finalement assez rare dans l'ouvrage.
Beaucoup de passages, notamment de ceux qui traitent des émotions de Mélaka, sont présentés sous forme de texte illustrés par une image plutôt que racontés en BD.
Le récit chronologique est entrecoupé de courtes tranches de vie de Gudule à différents moments de sa vie, de façon à en faire un portrait impressionniste. Le procédé est intéressant mais ne marche pas très bien - d'abord, pour moi, parce que nombre de ces tranches de vie sont racontées dans (et parfois contredisent) "La rose et l'olivier", mais aussi parce que, si certaines sont touchantes et montrent bien le caractère de la maman de Mélaka, beaucoup sont racontées comme de simples anecdotes, sans vraiment qu'une émotion s'en dégage.
Globalement c'est le problème de cette semi-autobiographie : elle n'est ni clinique comme celle de Sattouf, ni analytique comme celle de David B, mais reste juste anecdotique - presque jamais elle n'arrive à toucher à l'universel, alors que nous avons tous une mère et que nous sommes tous confrontés à la mort un jour ou l'autre.