Eisner Award-winning I HATE FAIRYLAND and MIDDLEWEST writer SKOTTIE YOUNG and artist KYLE STRAHM (SPREAD, …
Rafraîchissant
3 étoiles
Courte histoire mignonne comme tout, et plutôt intelligente.
L'intrigue est certes ultra-classique mais le pitch est original, et le classicisme semble un choix assumé de jouer sur les codes du genre, donc c'est tout à fait acceptable.
Petite correction, dans le chapitre romancé, on a un élément d'explication du caractère franchement alambiqué des intrigues et du comportement de l'antagoniste.
Dès qu'on résoud le mystère (milieu du roman) et qu'on décrit la société ridiculement parfaite et quand même assez largement fascisante dans son technocratisme, ça perd tout intérêt pour moi...
Ah bon ?
Mes parents me l'avaient recommandé (et j'avais beaucoup aimé Le Grand Secret qu'ils m'avaient aussi recommandé) donc je l'ai lu, mais la seconde partie a, pour être très gentil, horriblement vieillie, et c'est vraiment un pensum...
(edit : j'avais visiblement pas compris comment fonctionne le spoiler warning ici, et j'avais mis le spoiler en visible et le reste en caché, apparemment - je corrige donc)
@ClaireLemoine Je n'ai lu que l'adaptation BD, et la fin m'a effectivement laissé sur le cal...
Mais à la relecture, il y a bien un petit élément de tricherie dans les toutes premières pages.
Mais c'est quand même un tour de force d'arriver à faire une adaptation BD d'un roman que tout le monde (et l'auteur lui-même) considérait inadaptable...
Un jeune prof de lycée initie sa classe de terminale à la sociologie. Cette BD …
Adaptation
3 étoiles
"La Distinction" est bien évidemment le grand classique de Bourdieu en sociologie.
Et il répond assez bien à la définition d'un classique, "un livre que tout le monde veut avoir lu et que personne ne veut lire".
Ce qui fait l'intérêt d'une adaptation BD, même si on se doute qu'elle ne peut, malgré 285 pages, ne faire qu'un court résumé d'un tel pavé théorique.
L'autrice, Tiphaine Rivière connue pour ses "Carnets de thèse" (dont je dois avouer n'avoir aucun souvenir, sauf celui de la caissière vers la fin), a d'ailleurs l'intelligence de ne pas en proposer une totale adaptation, mais de faire une BD "librement inspirée" du livre de Bourdieu.
Et donc, malgré un début assez didactique, finalement ça marche assez bien.
On n'est pas dans l'innovation folle, mais le mélange entre citations directes de Bourdieu plus ou moins brutes et situations fictionnelles est assez réussi, et ces dernières plutôt …
"La Distinction" est bien évidemment le grand classique de Bourdieu en sociologie.
Et il répond assez bien à la définition d'un classique, "un livre que tout le monde veut avoir lu et que personne ne veut lire".
Ce qui fait l'intérêt d'une adaptation BD, même si on se doute qu'elle ne peut, malgré 285 pages, ne faire qu'un court résumé d'un tel pavé théorique.
L'autrice, Tiphaine Rivière connue pour ses "Carnets de thèse" (dont je dois avouer n'avoir aucun souvenir, sauf celui de la caissière vers la fin), a d'ailleurs l'intelligence de ne pas en proposer une totale adaptation, mais de faire une BD "librement inspirée" du livre de Bourdieu.
Et donc, malgré un début assez didactique, finalement ça marche assez bien.
On n'est pas dans l'innovation folle, mais le mélange entre citations directes de Bourdieu plus ou moins brutes et situations fictionnelles est assez réussi, et ces dernières plutôt bien mises en scène.
Souvent un peu caricatural, il échappe pourtant parfois aux déterminismes trop évidents et on arrive à s'attacher aux personnages, qui ne sont pas que le pur reflet de leur environnement social, sans bien sûr jamais en être totalement détachés.
Et/ou c'est plus cohérent dans l'univers que celui-ci ?
(pas lu les romans, adoré la série, mais en même temps vachement déçu par le contraste entre un univers vraiment Hard SF et le "ta gueule c'est protomolécule" permanent)
Le donjon est inondé. La faute en incombe à Alcibiade, qui possède un 'il de …
J'avais un très bon souvenir à la première lecture, non conforté à la deuxième.
Certes l'introduction est géniale, les personnages intéressants, l'intrigue apparemment anodine va en réalité lancer une série d'évènements qui va marquer la période Zénith pendant toute une série d'albums, le plan de Horous quand ils se retrouvent en difficulté franchement très bien trouvé.
Mais les interactions avec Sonia sont assez pauvres je trouve, et son personage finalement très peu travaillé, ce qui est dommage vu à quel point c'est au centre de l'intrigue.
Le Roi Poussière et Marvin le Rouge sont en mauvaise posture : les voici ballottés …
Révolutions continue la veine de Crépuscule qui mélange aventure épique et gros délire foutraque, ce qui me paraît une erreur de construction de la série, surtout que Zénith faisait ça beaucoup mieux.
Et notamment ne rend pas justice au personnage très intéressant de Marvin Rouge, qui devient de moins en moins poignant au fur et à mesure qu'il est de plus en plus ridicule.
Il constitue néanmoins une pause intéressante dans l'intrigue principale, avec une histoire auto-contenue et un concept original, qui marque bien le délitement de l'univers de Terra Amata et prépare les albums suivants où les enjeux autour de ce délitement deviendront bien plus importants.