Small town. Ohio, 1986. All Kenny and Ted want is to not feel like outcasts. …
Touchant
Aucune note
À partir d'un prémisse ultra-rebâché et traité sans grande originalité, les auteurs arrivent à créer une histoire touchante et tendre, toute en demi-teinte.
Une réussite donc.
La vie paraît simple de prime abord. Rencontrer quelqu'un, tomber amoureux, se marier, et vivre …
WTF ?
Aucune note
Satire féroce du mythe de l'amour éternel, il est quand même difficile de comprendre où l'auteur veut aller.
Le deuxième tome, avec le long passage où la boucle temporelle semble s'être arrêtée, est franchement réussi et pointe clairement l'aspect de critique au vitriol de la conjugalité américaine des années 50, mais à part ça ?
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l'État fait redessiner les terres agricoles dans …
Utile à ceux qui n'ont pas écouté l'émission radiophonique
2 étoiles
J'imagine que qui n'a pas écouté la série radiophonique faite par Irène Léraud apprendra beaucoup en lisant cette BD, puisque j'ai moi-même appris énormément en écoutant l'émission radio (alors que c'est un sujet que je connaissais un petit peu).
Mais il me semble que l'effort d'adaptation a été assez minimal : beaucoup de travail a visiblement été fait pour trouver comment transmettre ce qui vient de l'émission radio en BD, mais il ne semble pas y avoir eu de réflexion sur la question de si c'était une bonne idée d'adapter l'émission radio en BD ou pas.
Or à mon avis, ça ne marche pas très bien justement : l'émotion que l'on ressent dans la voix des interviewés et interviewées ne passe évidemment pas dans la BD, et ça fait une différence importante.
À l'opposé, le format BD aurait permis d'aborder des questions de fond, notamment chiffrées, comme le bénéfice réel …
J'imagine que qui n'a pas écouté la série radiophonique faite par Irène Léraud apprendra beaucoup en lisant cette BD, puisque j'ai moi-même appris énormément en écoutant l'émission radio (alors que c'est un sujet que je connaissais un petit peu).
Mais il me semble que l'effort d'adaptation a été assez minimal : beaucoup de travail a visiblement été fait pour trouver comment transmettre ce qui vient de l'émission radio en BD, mais il ne semble pas y avoir eu de réflexion sur la question de si c'était une bonne idée d'adapter l'émission radio en BD ou pas.
Or à mon avis, ça ne marche pas très bien justement : l'émotion que l'on ressent dans la voix des interviewés et interviewées ne passe évidemment pas dans la BD, et ça fait une différence importante.
À l'opposé, le format BD aurait permis d'aborder des questions de fond, notamment chiffrées, comme le bénéfice réel du remembrement et sa durabilité : quels ont été réellement les compromis qui ont été faits ?
Il n'y a pas de réelle analyse des questions agronomiques, qui sont pourtant essentielles.
René Dumont est présenté dans la BD comme un acteur important du remembrement, ce que j'ignorais (on notera d'ailleurs qu'il est représenté comme un binoclard en costard-cravate, ce qui me surprend beaucoup - il a toujours été anticonformiste). Mais Dumont n'a pas soudainement viré sa cuti en 1974 comme semble le suggérer la BD, s'il a bien sûr perpétuellement fait évoluer sa pensée et sa pratique, il a toujours été un agronome brillant très au courant des réalités agricoles du terrain, pas du tout un fonctionnaire hors-sol comme présenté dans l'album.
Donc passer sous silence ces questions certes complexes de ce qui a été gagné, ou de ce qui a tenté d'être gagné, par le remembrement pour ne montrer que ce qui a été perdu est un peu dommage.
D'autant que la BD explique brièvement que des remembrements moins autoritaires ont eu lieu, et ont connu un bien plus grand succès : il aurait été vraiment intéressant d'aller voir quelques-uns de ces cas et d'étudier un peu en détail les raisons de leur succès et les procédures qui ont été concrètement menées pour ces remembrements à l'amiable.
@ThierryJoffredo@bouquins.zbeul.fr Il m'est en effet tombé des mains il y a quelques semaines (pourtant, après 200 pages, il commençait à y avoir un petit peu d'action).
J'hésite à le ramasser - je devrais ?
Fan-favorite writer Doug Wagner (Plastic, The Ride: Burning Desire) and artist Doug Dabbs (The Ride: …
L'idée de base ("pitch" pour les ricains) est complètement débile, mais elle est traitée sérieusement jusqu'au bout sans pour autant se prendre au sérieux, et ça marche au final assez bien.
Plutôt un bonne BD donc, et suffisamment courte pour qu'on n'aie pas le temps de s'ennuyer.
There’s nothing to fear in the quaint town of Harrow, New York–except, that is, for …
La BD n'est pas faite pour l'horreur : elle montre au lieu de laisser imaginer comme le fait le roman, et donne le contrôle du rythme au lecteur au lieu de le lui imposer comme le cinéma.
L'histoire est un peu moins banale qu'un slasher ordinaire mais pas tant que ça non plus; certains personnages sont bien construits mais sans plus pour autant.
On notera que la description est fausse, j'ignore pourquoi : Jessica Brink n'est absolument pas obsédée par le Harrower, en tous cas pas plus que le reste de la ville.
It’s 1999. Six indescribably powerful people each have the destructive capability of America’s nuclear arsenal. …
Une série qui tente à nouveau d'analyser les conséquences politiques des super-héros, avec une approche bien plus noire et pessimiste (et sans doute réaliste) que celle de Watchmen.
Plutôt pas mal, à voir où elle va.
On notera qu'entre les épisodes 3 et 4 elle donne une timeline qui spoile plusieurs des épisodes suivants - je conseillerais d'éviter de la lire avant d'avoir lu le reste, donc.