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a publié une critique de L'Etreinte d'Howrah par Daniel Ceppi (Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur, #5)

Daniel Ceppi: L'Etreinte d'Howrah (Hardcover, français language, 1999, Les Humanoïdes Associés) 3 étoiles

Avec Le Guêpier en 1977, Daniel Ceppi inventait un nouveau style de bande dessinée d'aventures. …

Petit changement dans la série en même temps qu'un retour aux sources

3 étoiles

L'étreinte d'Howrah a pour une fois un personnage non-blanc avec une interiorité, ça change un peu... Globalement l'album est pas mal, cela renoue avec le réalisme glauque du premier tome. Ça ne va pas améliorer l'image que la mère d'Alice avait de Stéphane, par contre !

a publié une critique de Les Routes de Bharata par Daniel Ceppi (Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur, #4)

Daniel Ceppi: Les Routes de Bharata (Hardcover, français language, 1993, Casterman) 3 étoiles

Les tribulations de Stéphane Clément, aventurier malgré lui, explorateur du monde contemporain dans sa réalité …

Bharata et Surya

Aucune note

Le diptyque est meilleur que le précédent amha, même si la fin est télescopée. Mais les interactions entre les personnages sont très bien décrites, et l'intrigue est mieux ficelée.

Et on voit un peu plus le pays qu'il traverse, même si les locaux sont des PNJ sans importance et que les seuls protagonistes un peu développés restent les occidentaux.

Je remarque quand même que cela fait deux fois que Ceppi part d'une intrigue hyper-réaliste avec un mystère certes mystérieux mais quasi-réaliste et en tous cas historiquement crédible (même si un peu improbable) pour virer dans la science-fiction à la toute fin du diptyque.

D'un autre côté c'est quand même pas très bien dessiné ni mis en scène vu qu'on ne voit pas du tout que Stéphane ne connaît pas le blondinet du début quand il le rencontre - j'ai même cru pendant plusieurs pages que c'était Yves. Comme il dit …

a publié une critique de Le repaire de Kolstov par Daniel Ceppi (Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur, #3)

Daniel Ceppi: Le repaire de Kolstov (French language, 2014, Les Humanoïdes Associés) 2 étoiles

Les tribulations de Stéphane Clément, aventurier malgré lui, explorateur du monde contemporain dans sa réalité …

Kolstov et Karakulak

2 étoiles

C'est sympa de voir l'Iran et l'Afghanistan avant leurs deux révolutions mais malheureusement on voit très peu des deux pays en fait à part comme décor, probablement comme les routards de l'époque... Et y'a quand même quelques incohérences dans l'intrigue (on ne sait pas pourquoi seuls les enfants sont affectés à Karakulak, d'après l'explication finale que l'on a cela ne devrait pas être le cas) ce qui est un peu gênant vu à quel point l'intrigue du diptyque est alambiquée.

a publié une critique de Les 5 terres (Cycle I - Angleon Tome 5) par David Chauvel (Les 5 terres - Cycle I - Angleon, #5)

Jérôme Lereculey, David Chauvel: Les 5 terres (Cycle I - Angleon Tome 5) (Hardcover, français language, 2021, DELCOURT) 2 étoiles

Tandis qu’Astrelia est ramenée contre son gré à Angleon, le roi Mederion a fait enfermer …

Déception

2 étoiles

J'ai fini par comprendre ce qui me gêne dans le tome 5 des 5 Terres, pourtant série franchement réussie jusque-là.

Dans le tome 4 (je crois) on a la copine de Kara qui explique/montre qu'elle veut défendre les femmes de l'oppression qu'elles subissent. Cela m'était paru comme maladroit, mais secondaire. En soi pourquoi pas, les revendications féminines à l'égalité (ou simplement à plus de droits/de possibilités) ne sont pas nées avec de Beauvoir. Mais très mal traité, plaquer une intersectionnelle de Tolbiac dans le contexte médiéval (ou Renaissance) d'Angléon relève pour moi de la paresse intellectuelle et du politiquement correct, les auteurs n'ayant pas voulu faire l'effort d'aller voir comment historiquement s'exprimaient les revendications féminines/féministes de l'époque, ce qui aurait pu rendre beaucoup mieux dans la BD mais aurait certainement demandé plus de travail.

Mais en fait, cette maladresse que je considérais secondaire était le prémisse d'un problème plus large, …

a publié une critique de La Chute (Templiers - tome 1) par Jordan Mechner (Templiers, #1)

Jordan Mechner: La Chute (Templiers - tome 1) (français language, 2014, Akileos) 4 étoiles

Vénérés pour leur noblesse, leur férocité dans la bataille, et leur dévotion religieuse, les Templiers …

Resurrection d'un mythe

4 étoiles

Sur un sujet pourtant rebattu et donnant lieu aux clichés les plus éculés, Mechner et ses co-auteurs arrivent à être fidèle à la réalité historique tout en fournissant une intrigue captivante.

a publié une critique de Stupor Mundi par Néjib

Néjib: Stupor Mundi (Paperback, français language, 2016, Éditions Gallimard) 4 étoiles

Au début du XIIIe siècle, Hannibal Qassim El Battouti, un éminent savant arabe, débarque dans …

Merveille

4 étoiles

Après l'invention de la BD historique par Bourgeon, la collection Vécu de Glénat en fit une recette dont la répétition finit par causer une indigestion générale du public... Heureusement, depuis et après une longue pause, d'autres BDs historiques de style différent sont apparues et ont montré que la recette devenue à force insipide de Glénat n'était pas la seule façon de présenter l'Histoire ni d'en faire une histoire.

Stupor Mundi, de Najib chez Gallimard, en est une excellente illustration - les libertés qu'elle prend avec l'Histoire permettent à la fois d'en faire une merveilleuse histoire et peut-être même de révéler la vérité d'une époque mieux qu'en en relatant strictement les faits avérés...

a publié une critique de Gold star mothers par Catherine Grive

Catherine Grive: Gold star mothers (Hardcover, français language, 2017, Delcourt) 3 étoiles

A l'heure du centenaire de l'entrée des états-Unis dans la Première Guerre mondiale, les auteurs …

Sensible

3 étoiles

Anecdote historique méconnue, occasion d'un traitement sensible et tout en demi-teintes (que ce soit au dessin ou au scénario) des différentes figures du deuil, à travers des portraits de femmes attachantes et entièrement humaines. Un bon exemple de comment la BD historique peut s'éloigner grandement et pour le meilleur du modèle "Vécu"...

Tehem: Piments Zoizos - Les enfants oubliés de la Réunion (Hardcover, français language, 2020, Steinkis) 4 étoiles

Entre 1962 et 1984, quelque 2 000 mineurs de La Réunion sont séparés de leur …

Réussi

4 étoiles

Sur cet épisode de l'Histoire récente, l'auteur a eu le courage et l'intelligence de limiter son ambition à ce qu'il pouvait faire en BD, et par conséquent il réussit très bien son pari.

J'ai particulièrement apprécié la façon dont il évite de faire pleurer Margot dans les chaumières (malgré un thème qui s'y prêtait) et choisit plutôt de montrer comment la maltraitance est assez peu le fait de gens maltraitants (il n'y a même personne de volontairement maltraitant dans cet album; il y a quelques brutalités mais tout à fait classiques pour l'époque, absolument pas réservée aux protagonistes), mais bien le produit de gens ordinaires faisant leur travail sans se soucier des conséquences de ce travail sur autrui.

a publié une critique de Alger la noire par Maurice Attia

Maurice Attia, Jacques Ferrandez: Alger la noire (Hardcover, French language, 2012, Casterman) Aucune note

Alger, début 1962. Les cadavres nus de deux jeunes gens enlacés sont retrouvés sur une …

Puzzle incomplet

Aucune note

J'ai beaucoup aimé le dessin de Ferrandez, les personnages, l'ambiance, les dialogues etc. mais à la fin de l'album je trouve l'aspect strictement policier de l'intrigue un peu bancal, la révélation finale arrivant un peu comme un cheveu sur la soupe: certes une des fausses pistes avait été très bien amenée (on nous disait même clairement qu'elle était fausse mais ça n'empêchait pas forcément le lecteur d'y croire) et certains éléments de la solution étaient présentés dans le cours de l'album - y compris l'élément principal - mais la façon dont ils s'agençaient repose quand même sur un point complètement laissé de côté et pas expliqué au lecteur avant le dénouement, ce qui est quand même limite pour un bon polar.

Une intrigue de roman policier, dans l'idéal, présente tous les éléments de la solution, mais se débrouille pour que le lecteur n'arrive qu'à assembler certaines pièces du puzzle, sans …

a publié une critique de Seul Le Silence par Fabrice Colin

Fabrice Colin, Roger Jon Ellory, Richard Guérineau: Seul Le Silence (Hardcover, Français language, 2021, Phileas) 2 étoiles

Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, revient sur des événements qui ont bouleversé son enfance …

Bancal

2 étoiles

J'apprécie le dessin,j'ai beaucoup aimé le début, mais ensuite je ne sais pas si c'est le récit qui s'essoufle ou moi qui n'ai plus suivi, mais franchement j'ai fini la BD juste par habitude et pour connaître la fin, sans que l'intérêt ne soit maintenu.

Bien sûr le livre (que je n'ai pas lu en version roman) est l'histoire d'une vie, mais c'est l'adolescent que la BD prend vraiment le temps de nous faire découvrir, et quand les personnages qui l'entourent disparaissent on se retrouve avec une galerie de nouveaux personnages quasiment transparents, des relations entre eux et le narrateur qui sont annoncées par l'auteur plutôt que découvertes par le lecteur ("told, not shown" quoi), et donc un narrateur adulte que l'on ne comprend plus vraiment et dont on ne ressent plus les émotions.

Qui plus est, la fin de l'histoire est décevante, le flashback final qui met tous les …

a publié une critique de Meadowlark par Ethan Hawke

Ethan Hawke, Greg Ruth: Meadowlark (2021, Grand Central Publishing) Aucune note

A troubled teen gets more than he bargained for in this Texas crime story, heavy …

Décevant

Aucune note

Je ne sais pas si c'est moi qui suis passé à côté (ou si c'est plus immersif en VO), mais j'ai trouvé très décevant : il y a tous les ingrédients pour faire un vrai polar poisseux, mais pourtant rien ne marche.

Une des choses qui m'ont fait décrocher est l'utilisation d'un schizophrène paranoïde comme illustration de l'ambigüité morale de la prison : ben non, y'a pas d'ambigüité du tout, mettre un malade mental en prison plutôt qu'en hôpital psychiatrique (de haute sécurité éventuellement, vu le passif du gars) est une monstruosité, point.