LienRag a noté Friend of the Devil : 3 étoiles

Friend of the Devil de Ed Brubaker, Jacob Phillips, Sean Phillips
The next book in the red-hot Reckless series is here! Bestselling crime noir masters Ed Brubaker and Sean Phillips are …
Bédéphile (et non "file, débile !")
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In 1999, Gabriel and his friends discovered the Undernet―a secret architecture to the internet. They charted their exploration on a …
Le dessin est moins foutraque que celui de I Hate Fairyland (de Skottie Young, qui est seulement scénariste ici), mais le découpage l'est au moins autant, ce qui rend l'histoire malheureusement bien moins lisible.
Le sujet est un classique revisité d'une façon relativement intéressante, et la fin retombe bien sur ses pattes, mais sans jamais que l'album atteigne une quelconque transcendance vu que les protagonistes ne dépassent jamais vraiment leur nature de cliché.
"Ryder put her violent past behind her when she fell in love and became a mother. But that was before …
SOUTHERN BASTARDS meets American Gods in a high-stakes fantasy series that masterfully blends high-octane action and jaw-dropping worldbuilding.
In GOD …
Globalement sans intérêt, je dirais. La fin est pas mal, mais (petit spoiler) s'il faut tuer trois dieux pour qu'un père arrive à parler à son fils, il pourrait être intéressant de se pencher un peu sur les problèmes de la société texane, plutôt que de continuer à valoriser inconditionnellement les "vrais durs"...
Lu en VF (malheureusement) Je confirme le problème avec le dessin constaté dans le premier tome, et je ne comprends toujours pas d'où il vient (même si dans une interview, Brubaker expliquait avoir demandé à Sean Philips de dessiner différemment). En tous cas le gros plan sur le visage de Linh p37 de l'édition française montre bien qu'il y a un problème, c'est hideux alors que Linh est présentée comme une jolie fille (quoique, et c'est une bonne idée, jamais extraordinaire sur ce plan). Le scénario étant entièrement basé sur les paniques morales réactionnaires des années 80, traitées sans aucun recul, cela rend la suspension d'incrédulité plus difficile que sur le premier (même si celui-ci reprenait aussi des fantasmes réactionnaires, d'ailleurs).
Bien aimé l'intrigue et le personnage, ce qui m'étonne c'est que pour le dessin c'est le même Sean Philips que sur Criminal et Fatale, que j'ai beaucoup aimés, mais là ça fait quand même un peu mal aux yeux. La faute aux couleurs ? C'est possible, elles sont particulièrement criardes...
Franchement sans intérêt... Cela commençait bien avec plein de références intéressantes et un dessin qui installait une ambiance bien comme il faut, mais comme très souvent dans ce genre la mythologie de fond est inoriginale et paresseuse, donc tout tombe à plat très vite. D'autant que la BD n'est pas adaptée à l'horreur, vu qu'elle montre tout (contrairement au roman) et laisse le choix du rythme au lecteur (contrairement au cinéma).
Un passionné enquête sur un ancien studio de cinéma qui aurait brûlé et finit par tomber sur ce projet. Il …
Voilà, l'idée de base est assez géniale mais ensuite elle n'est pas si bien exploitée que ça (en fait, pas sûr qu'il y aie quelque chose à en dire après l'avoir présentée).
Avertissement sur le contenu spoiler sur la fin de l'album
Azatoth et Tim sont une seule personne et n'ont pas le don d'ubiquité ? Pour deux personnages qui ont tous deux une vie (scolaire pour l'un, professionnelle pour l'autre) à peu près aux mêmes horaires ?
On notera par ailleurs que même si la BD vire au plus violent avec cet album, en même temps il se tire une balle dans le pied en montrant que la mort des personnages (les zombis de l'album précédent par exemple, moment émotionnellement fort du premier tome) n'est en fait pas si tragique, vu qu'il sont juste envoyés dans un endroit certes pas très réjouissant, mais qu'on devine bien être temporaire (puisqu'on se doute que les héros ne les y laisseront pas éternellement).
Avertissement sur le contenu spoiler sur la fin de l'album (et donc de la série)
Comment Aurélien a-t'il pu être zombifié alors que lui, contrairement aux autres "joueurs", est déjà mort ?
Plus gênant, son évolution après être libéré de l'envoûtement est peu cohérente avec son personnage, et en tous cas n'est jamais expliquée.
Et les justifications publiques pour le massacre de clients du parc deviennent de plus en plus visiblement invraisemblables, rendant la suspension d'incrédulité (sur le fait que le public les croive) de plus en plus difficile à maintenir.
L'album où la série change vraiment de direction et rentre dans le dur.
Malheureusement avec un univers/une intrigue générale pas assez travaillée, ce qui va se voir de plus en plus, même si sur cet album l'intrigue spécifique fonctionne bien et que l'auteur maîtrise toujours sa construction des personnages et de leurs relations.