Les crossover entre albums ça peut être très bien, et ça avait été très réussi dans Vortex par exemple.
Mais ça demande du travail pour être bien fait, et là la méthode Trondheim de torcher un scénario en quelques jours montre bien ses limites...
Entre "Haut Septentrion" et "La fin du donjon", il y a plein de scènes incompréhensibles sans lire deux fois les deux albums et rechercher les correspondances entre les scènes manquantes.
C'est pas ça un crossover réussi : quand c'est bien fait, on a une histoire complète et cohérente dans un album, avec au mieux quelques mystères qui piquent la curiosité du lecteur sans ruiner la compréhension de l'intrigue, et dans l'autre album on découvre avec émerveillement les autres aspects de l'histoire, qui éclairent différemment ce qu'on a déjà lu dans le premier album...