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Livres de LienRag

À lire

Lectures en cours

a publié une critique de La Rose et l'Olivier par Mélaka

Mélaka: La Rose et l'Olivier (Hardcover, French language, 2025)

Rose, petit bout de bonne femme maigrichonne, caractérielle et déterminée, étouffe dans le carcan d'une …

Malheureusement assez plat

Là où la BD laisse passer l'émotion, c'est plutôt pas mal. Mais ce n'est pas la majorité du bouquin, hélas. Le milieu (entre la présentation et la fin) est plat et ennuyeux.

Plein de sujets sont abordés sans la moindre analyse, je ne sais pas si ça vient de Gudule (qui a écrit les romans) ou de l'adaptation par Melaka.

On a quand même à un moment un bonhomme qui (petit spoiler) veut projeter du vitriol au visage de la femme qui ne vient plus le voir (fin spoiler) et y'a pas la moindre réflexion sur ce que ça dit de lui, ni même de description des émotions de la fille qui sort avec lui.

C'est presque tout comme ça, de temps en temps on a un peu de vie qui perce à travers le récit, mais l'ensemble se lit presque comme on assiste à une soirée diapositives d'amis rentrant …

a publié une critique de Sous les bouclettes par Mélaka

Mélaka: Sous les bouclettes (Paperback, French language, 2018, Delcourt)

Un jour, Gudule est tombée malade. Sa fille l'a accompagnée dans cette épreuve et raconte …

Anecdotique

Lorsque apparaît un peu de sincérité, la BD devient assez intéressante, mais c'est finalement assez rare dans l'ouvrage.

Beaucoup de passages, notamment de ceux qui traitent des émotions de Mélaka, sont présentés sous forme de texte illustrés par une image plutôt que racontés en BD.

Le récit chronologique est entrecoupé de courtes tranches de vie de Gudule à différents moments de sa vie, de façon à en faire un portrait impressionniste. Le procédé est intéressant mais ne marche pas très bien - d'abord, pour moi, parce que nombre de ces tranches de vie sont racontées dans (et parfois contredisent) "La rose et l'olivier", mais aussi parce que, si certaines sont touchantes et montrent bien le caractère de la maman de Mélaka, beaucoup sont racontées comme de simples anecdotes, sans vraiment qu'une émotion s'en dégage.

Globalement c'est le problème de cette semi-autobiographie : elle n'est ni clinique comme celle de Sattouf, …

a publié une critique de Valerian par Wilfrid Lupano (Valérian, vu par..., #0)

Wilfrid Lupano: Valerian (Hardcover, français language, 2017, DARGAUD)

Lisse

Aucune note

Le scénario est relativement intelligent (même si ça ne se voit pas au début) mais pas certain que ce soit du Valérian; en tous cas le personnage d'Albert n'est absolument pas respecté, cet aspect-là est catastrophique. Le dirigeant de Point Central aussi n'a de canonique que l'âge.

Le dessin de Lauffray n'est pas moche, mais c'est pire, il trahit complètement Valérian : il est lisse.

Après, c'était sans doute difficile de faire un Valérian sans être Mézières, et si Larcenet avait si bien réussi c'est parce que son Valérian assumait de ne pas en être un (même si au final, c'est ce qui en faisait paradoxalement un vrai).

a publié une critique de Yoko Tsuno, tome 12 par Roger Leloup (Yoko Tsuno, #12)

Roger Leloup: Yoko Tsuno, tome 12 (Hardcover, French language, 1986, Dupuis)

Yoko Tsuno est hébergée avec son ami Pol dans un château en Ecosse après avoir …

Le dernier des Tsuno

Aucune note

Ou plus exactement le dernier bon album de la série...

Ce qui me permet de faire une chronique non pas de cet album mais de la série en général.

Une discussion récente avec @iLangle@piaille.fr m'a permis de formaliser un aspect de ce qui fait l'intérêt des aventures de Yoko (les bonnes, évidemment) : elle n’apparaît pas comme une superwoman mais toutes ses qualités viennent d'un travail préalable qui impliquait une réelle humilité...

J'ai relu la Spirale du Temps récemment (ce qui m'a confirmé que ça reste lisible, même si le scénario est parfois léger).

Et oui, le fait que non seulement Yoko soit la fille du grand professeur Tsuno ET la filleule du seul kamikaze survivant mais également aie passé son enfance à Sumatra fait un peu beaucoup (et tombe à pic) mais le fait qu'elle sache donc cornaquer un éléphant, non seulement est présenté de façon totalement naturelle, mais …

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a terminé la lecture de La distinction par Tiphaine Rivière

Tiphaine Rivière: La distinction (GraphicNovel, Français language, 2023, Delcourt)

Un jeune prof de lycée initie sa classe de terminale à la sociologie. Cette BD …

Ça y est, je ne suis plus une fraude, j’ai enfin lu Bourdieu ! Bon, une BD inspirée de Bourdieu. Disons que j’ai enrichi mon capital culturel de quelques notions de sociologie. Cet album est une passionnante introduction à la sociologie et aux travaux de Bourdieu. À travers un jeune prof de lycée, ses proches et ses élèves, Tiphaine Rivière illustre, au propre et au figuré, les notions de capital social et de reproduction. Elle mélange les mises en situation et les citations, le théorique et le pratique. Ça rend la lecture parfois exigeante, du moins d’où je pars, mais toujours passionnante. Je veux d’autres ouvrages de vulgarisation de cette qualité !

Antonio Altarriba, Sergio García Sánchez: Le ciel dans la tête (Hardcover, French language, 2023, Denoël)

Des mines du Kivu aux mirages de l'Europe, Nivek, l'enfant soldat, arraché aux griffes de …

Reprise

Aucune note

Après une longue pause, j'ai fini "Le ciel dans la tête" et finalement c'est une fable qui ne prétend pas au réalisme. Mais dans ce cas pourquoi avoir mis dedans tant de moments d'ultra-violence qui correspondent (superficiellement) à des situations réelles ? Globalement, j'ai trouvé ça très mauvais. Et d'ailleurs, dans toute la première partie (jusqu'à la fuite) y'a pas un dialogue qui sonne juste - et après pas beaucoup plus.

Il me semble que la seule légitimité à présenter de l'extrême cruauté, à part le voyeurisme et éventuellement certaine littérature de genre, est de susciter l'empathie. Or tout l'album sonnant faux, je l'ai lu en spectateur, sans rien ressentir.

Dommage parce que "L'aile brisée" d'Altarriba était très bien ("L'art de voler" un peu chiant par contre), très empathique mais justement sans pathos.

En fait la différence entre "L'aile brisée" et "L'art de voler" peut expliquer le ratage artistique du …