Le ciel dans la tête

Livre relié, 144 pages

Langue : French

Publié 20 septembre 2023 par Denoël.

ISBN :
978-2-207-16486-0
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2 étoiles (2 critiques)

Des mines du Kivu aux mirages de l'Europe, Nivek, l'enfant soldat, arraché aux griffes de la misère par l'appel d'une vie meilleure, traverse une Afrique magique et tragique, d'une violence et d'une beauté à couper le souffle. Les épreuves de ce voyage initiatique le préparent aux périls de la Méditerranée, mais pas aux déconvenues qui l'attendent sur sa rive privilégiée. A l'ombre de Cervantès et de Mark Twain, un récit épique porté par les visions hallucinées d'Altarriba et les images somptueuses de Sergio García.

1 édition

Reprise

Aucune note

Après une longue pause, j'ai fini "Le ciel dans la tête" et finalement c'est une fable qui ne prétend pas au réalisme. Mais dans ce cas pourquoi avoir mis dedans tant de moments d'ultra-violence qui correspondent (superficiellement) à des situations réelles ? Globalement, j'ai trouvé ça très mauvais. Et d'ailleurs, dans toute la première partie (jusqu'à la fuite) y'a pas un dialogue qui sonne juste - et après pas beaucoup plus.

Il me semble que la seule légitimité à présenter de l'extrême cruauté, à part le voyeurisme et éventuellement certaine littérature de genre, est de susciter l'empathie. Or tout l'album sonnant faux, je l'ai lu en spectateur, sans rien ressentir.

Dommage parce que "L'aile brisée" d'Altarriba était très bien ("L'art de voler" un peu chiant par contre), très empathique mais justement sans pathos.

En fait la différence entre "L'aile brisée" et "L'art de voler" peut expliquer le ratage artistique du …

a publié une critique de Le ciel dans la tête par Antonio Altarriba

Blocage

2 étoiles

À ma première tentative de lire "Le ciel dans la tête", je me suis retrouvé arrêté par les premières pages. Non seulement c'est très violent, mais cela me semble gratuitement très violent, juste pour choquer. Je veux dire, ce qui est décrit est documenté comme comportement, mais il me semble pas dans les régions où se passe l'histoire.

D'abord, ce que par exemple montrait très bien Aieia d'Aldaal, même dans une situation d'exploitation ultraviolente, la plupart des relations sociales sont transactionnelles, pas inutilement meurtrières. La plupart du temps, l'autorité en place n'a pas besoin de préciser sa menace, elle flotte implicitement dans l'ensemble des relations. Donc voir des soldats menacer les enfants mineurs, pourquoi pas, mais ça me paraît exagéré (petit spoiler) qu'ils veuillent tuer un gamin juste parce qu'il a aidé son collègue - au contraire, l'entraide est généralement encouragée tant qu'elle est au service de la production.

Mais …