Marina di Vezza

Livre broché, 445 pages

Langue : French

Publié 1962 par Livre de Poche.

Voir sur Inventaire

En ce beau mois de septembre, Mrs. Aldwinkle accueille au palais qu'elle a acheté en Italie, dominant le port de Vezza, quelques célébrités du moment. Elle n'aime rien tant que s'entourer de beaux esprits tout occupés de science et d'art, rien tant que régner sur un cercle à sa dévotion. Tous intelligents, ces invités, tous venus à son appel mais chacun pour ses propres raisons, dont Aldous Huxley détaille avec une ironie corrosive mais non dénuée d'humour les incidences sur ce séjour au bord de la Marina di Vezza dans cette brillante satire des milieux intellectuels.

1 édition

a publié une critique de Marina di Vezza par Aldous Huxley

Beauté figée, âmes creuses – Mon passage à Marina di Vezza avec Huxley

Marina di Vezza, ce lieu imaginaire façonné par Aldous Huxley dans Those Barren Leaves, m’a d’abord séduit par son éclat : une villa italienne, des intellectuels, de l’art, des discussions brillantes. J’étais prêt à être charmé. Et je l’ai été — brièvement.

Très vite, une autre réalité s’est imposée : derrière les mots raffinés et les poses esthétiques, un vide glaçant. Ces personnages — artistes, poètes, aristocrates — parlent sans s’écouter, cherchent la beauté sans la vivre, fuient l’authenticité derrière des masques culturels.

J’ai ressenti une sorte de malaise élégant. Tout est beau, mais rien n’est vivant. Aldous Huxley, avec une ironie acide, démonte la façade de ce monde qui se croit supérieur. J’ai souvent souri, parfois grimacé.

Ce court séjour à Marina di Vezza m’a laissé pensif. Il m’a rappelé qu’on peut tout savoir de l’art, des idées, de la forme — et passer à …

avatar for sophie-87

l’a noté