sophie-87 a publié une critique de Marina di Vezza par Aldous Huxley
Beauté figée, âmes creuses – Mon passage à Marina di Vezza avec Huxley
4 étoiles
Marina di Vezza, ce lieu imaginaire façonné par Aldous Huxley dans Those Barren Leaves, m’a d’abord séduit par son éclat : une villa italienne, des intellectuels, de l’art, des discussions brillantes. J’étais prêt à être charmé. Et je l’ai été — brièvement.
Très vite, une autre réalité s’est imposée : derrière les mots raffinés et les poses esthétiques, un vide glaçant. Ces personnages — artistes, poètes, aristocrates — parlent sans s’écouter, cherchent la beauté sans la vivre, fuient l’authenticité derrière des masques culturels.
J’ai ressenti une sorte de malaise élégant. Tout est beau, mais rien n’est vivant. Aldous Huxley, avec une ironie acide, démonte la façade de ce monde qui se croit supérieur. J’ai souvent souri, parfois grimacé.
Ce court séjour à Marina di Vezza m’a laissé pensif. Il m’a rappelé qu’on peut tout savoir de l’art, des idées, de la forme — et passer à …
Marina di Vezza, ce lieu imaginaire façonné par Aldous Huxley dans Those Barren Leaves, m’a d’abord séduit par son éclat : une villa italienne, des intellectuels, de l’art, des discussions brillantes. J’étais prêt à être charmé. Et je l’ai été — brièvement.
Très vite, une autre réalité s’est imposée : derrière les mots raffinés et les poses esthétiques, un vide glaçant. Ces personnages — artistes, poètes, aristocrates — parlent sans s’écouter, cherchent la beauté sans la vivre, fuient l’authenticité derrière des masques culturels.
J’ai ressenti une sorte de malaise élégant. Tout est beau, mais rien n’est vivant. Aldous Huxley, avec une ironie acide, démonte la façade de ce monde qui se croit supérieur. J’ai souvent souri, parfois grimacé.
Ce court séjour à Marina di Vezza m’a laissé pensif. Il m’a rappelé qu’on peut tout savoir de l’art, des idées, de la forme — et passer à côté du cœur même de la vie. C’est cruel, brillant, et tristement vrai.