Leito a publié une critique de 47 cordes par Timothé Le Boucher (47 cordes, #1)
47 Cordes - T1
4 étoiles
Timothé Le Boucher continue de sortir des thrillers perturbants, oniriques avec une touche de fantastique, mais il pousse les curseurs encore un peu plus loin, que ce soit graphiquement ou scénaristiquement. Il y a toujours cette obsession pour la jeunesse et la beauté, qu'il s'empresse de tordre et de déformer, mais toujours avec un glamour sous-jacent dont je ne sais pas s'il est toujours à mon goût, mais qui réussit en tout cas à produire ce mélange de fascination et de répulsion qui donne une ambiance si particulière à ses récits. L'album est ponctué d'images-totem en pleine page, à mi-chemin entre la vision et la page de couverture pour un magazine de comics fantastiques. Et il y a aussi les bouts de carnet dessinés par le personnage principal qui retranscrivent son état intérieur sur un ton et un style très différent du reste du récit, en contrepoint comique (mais pas …
Timothé Le Boucher continue de sortir des thrillers perturbants, oniriques avec une touche de fantastique, mais il pousse les curseurs encore un peu plus loin, que ce soit graphiquement ou scénaristiquement. Il y a toujours cette obsession pour la jeunesse et la beauté, qu'il s'empresse de tordre et de déformer, mais toujours avec un glamour sous-jacent dont je ne sais pas s'il est toujours à mon goût, mais qui réussit en tout cas à produire ce mélange de fascination et de répulsion qui donne une ambiance si particulière à ses récits. L'album est ponctué d'images-totem en pleine page, à mi-chemin entre la vision et la page de couverture pour un magazine de comics fantastiques. Et il y a aussi les bouts de carnet dessinés par le personnage principal qui retranscrivent son état intérieur sur un ton et un style très différent du reste du récit, en contrepoint comique (mais pas que) très réussi. Mais même avec son style assez fouillé (et qui découle des recherches de ses précédents albums, qui se sent dans les représentations de corps difformes ou en métamorphose) c'est encore l'histoire qui nous accroche et nous tient, jusqu'à nous faire attendre la suite avec intérêt.