sophie-87 a publié une critique de The Pearl par John Steinbeck
L’éclat trompeur d’un rêve – Mon expérience avec La Perle de John Steinbeck
4 étoiles
Lire La Perle de John Steinbeck a été pour moi une plongée dans un conte à la fois simple et implacable, où chaque page semblait porter le poids d’une leçon universelle. L’histoire de Kino, pêcheur modeste vivant au bord de la mer avec sa femme Juana et leur fils Coyotito, m’a profondément bouleversé. La découverte de la perle « la plus belle du monde » m’a d’abord semblé un cadeau du destin, une promesse d’avenir meilleur. Mais très vite, j’ai compris que cet éclat n’était pas celui de la libération, mais celui de la convoitise et du malheur.
Ce qui m’a frappé, c’est la manière dont Steinbeck transforme un objet de beauté en malédiction. La perle devient le miroir des désirs humains : richesse, ascension sociale, sécurité… mais elle attire surtout l’envie, la cupidité et la violence. Au fil du récit, j’ai ressenti un malaise croissant, une sorte d’étau qui …
Lire La Perle de John Steinbeck a été pour moi une plongée dans un conte à la fois simple et implacable, où chaque page semblait porter le poids d’une leçon universelle. L’histoire de Kino, pêcheur modeste vivant au bord de la mer avec sa femme Juana et leur fils Coyotito, m’a profondément bouleversé. La découverte de la perle « la plus belle du monde » m’a d’abord semblé un cadeau du destin, une promesse d’avenir meilleur. Mais très vite, j’ai compris que cet éclat n’était pas celui de la libération, mais celui de la convoitise et du malheur.
Ce qui m’a frappé, c’est la manière dont Steinbeck transforme un objet de beauté en malédiction. La perle devient le miroir des désirs humains : richesse, ascension sociale, sécurité… mais elle attire surtout l’envie, la cupidité et la violence. Au fil du récit, j’ai ressenti un malaise croissant, une sorte d’étau qui se resserrait autour de Kino et de sa famille.
La figure de Juana m’a particulièrement émue. Sa lucidité, sa force tranquille contrastent avec l’obsession grandissante de Kino. Elle voit ce que la perle détruit, tandis que lui s’accroche à l’illusion de sa valeur.
À la fin, la tragédie m’a laissé une impression d’amertume, mais aussi de clarté : ce que nous croyons posséder finit parfois par nous posséder. Steinbeck, avec son style dépouillé et précis, m’a rappelé que les plus grands drames surgissent souvent des désirs les plus humains.