Antoine Chambert-Loir a publié une critique de Lettre ouverte aux pierres des poches de Virginia Woolf par Marcelline Roux
Les pierres, la rivière, Virginia…
Une lettre ouverte qui ne sera jamais lue par ses destinataires, les pierres que Virginia Woolf a ramassées et enfouies dans les poches de son manteau avant de nous quitter dans la froide rivière d'Ouse, ce funeste jour de mars 1941. Marcelline Roux leur écrit tout de même. Auront-elles su, un instant, apaiser un peu l'âme de celle qui venait d'écrire une lettre bouleversante d'amour et de douleur ?
C'est Olivier M. qui m'a offert ce petit livre d'une maison d'édition stéphanoise. Il savait combien la lecture de Virginia Woolf m'émeut, même si je n'en ai pas beaucoup lu, même si je ne la comprends pas toujours. Il savait aussi que cette scène qui débute le film Les heures m'avait profondément touché.
Vous vous en doutez, les pierres ne diront rien, et c'est peut-être aussi bien.