Avant que le coq chante

Livre broché, 406 pages

Publié novembre 2007 par Gallimard.

ISBN :
978-2-07-078647-3
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Avant que le coq chante réunit trois nouvelles, presque trois courts romans : Par chez nous, La prison et La maison sur les collines. D'abord, il y a Talino, mécanicien, qui, revenu de prison, trouve un emploi dans une ferme lointaine et commet l'irréparable. Ensuite, Stefano, Italien du Nord, assigné à résidence dans une région méridionale : son inadaptation à ce nouveau milieu l'enferme dans une solitude infinie. Enfin, c'est un professeur isolé pendant les bombardements sur Turin qui n'aspire finalement qu'à retrouver sa maison natale afin de s'y réfugier. Cesare Pavese observe des paysans, des ouvriers, des midinettes, des femmes du monde, des intellectuels, et chacun avec le langage, la mentalité, les vices, les petitesses de son groupe, mais c'est toujours fondamentalement le même personnage : l'individu dans sa subjectivité, dans sa vie intérieure, passionnelle et morale, dans son rapport affectif à l'autre, dans son rapport à la nature. …

1 édition

Au milieu de la lecture

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Avant que le coq chante est en fait un recueil de trois nouvelles (novellas, dirait-on outre-Atlantique, car ces trois histoires font chacune de 120 à 150 pages). La première, Par chez nous, fait le récit de deux hommes qui se sont connus en prison et, à leur sortie, vont travailler dans la ferme de l'un des deux. La langue est âpre, gouailleur, le récit angoissant fait craindre la violence qui surgira inéluctablement. Le traducteur, Nino Frank, notait dans sa préface comment Cesare Pavese avait voulu s'éloigner de la langue précieuse et pure de D'Annunzio. Le texte date de 1937.

La prison raconte ensuite l'espèce de dépression qui prend le héros, assigné à résidence dans un village maritime du sud de l'Italie, incapable d'aimer, incapable de s'aimer. La langue y est très différente, plus littéraire on peut imaginer que ce n'est pas seulement du fait du traducteur.

Reste à lire …