Antoine Chambert-Loir a publié une critique de Avant que le coq chante par Cesare Pavese
Au milieu de la lecture
Avant que le coq chante est en fait un recueil de trois nouvelles (novellas, dirait-on outre-Atlantique, car ces trois histoires font chacune de 120 à 150 pages). La première, Par chez nous, fait le récit de deux hommes qui se sont connus en prison et, à leur sortie, vont travailler dans la ferme de l'un des deux. La langue est âpre, gouailleur, le récit angoissant fait craindre la violence qui surgira inéluctablement. Le traducteur, Nino Frank, notait dans sa préface comment Cesare Pavese avait voulu s'éloigner de la langue précieuse et pure de D'Annunzio. Le texte date de 1937.
La prison raconte ensuite l'espèce de dépression qui prend le héros, assigné à résidence dans un village maritime du sud de l'Italie, incapable d'aimer, incapable de s'aimer. La langue y est très différente, plus littéraire on peut imaginer que ce n'est pas seulement du fait du traducteur.
Reste à lire La maison sur les collines...