No logo

La Tyrannie des marques

576 pages

Langue : French

Publié mai 2001 par Actes Sud.

ISBN :
978-2-7427-3315-6
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(1 critique)

Aujourd’hui, le village est "planétaire", l’adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu’elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser — panneaux d’affichage, télévision, cinéma, presse écrite — sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d’expansionnisme galopant. En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu’à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accéder à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l’économie de nombreux pays.

Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l’art de bafouer les droits de l’homme : l’esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les …

18 éditions

a publié une critique de No logo par Naomi Klein

No Logo

Lire No Logo juste après avoir fini Au Bonheur des Dames de Zola, était une coïncidence amusante mais pas dénuée de sens. Ce que Naomi Klein expose dans son essai reste terriblement pertinent un quart de siècle plus tard. Les méthodes et les objectifs des multinationales sont les mêmes, les outils ont changé, certaines marques en ont remplacé d'autres, mais au mieux les constats sont les mêmes. Les sweatshops existent toujours, une des formes les plus violentes actuellement étant celle imposée aux Ouighours. Les marques cherchent toujours à occuper les espaces qui leur échappent : à l'époque les universités, maintenant nos toilettes et bientôt notre sommeil. Naomi Klein décrivaient comment certaines personnes étaient des marques à part entière — nous pouvons désormais leur ajouter les influenceur.euse.s — et comment les travailleur.euse.s indépendant.e.s allaient devoir à leur tour se constituer en marques pour se vendre sur le marché du travail. Elle …