Anthony a cité Être sans destin par Imre Kertész
Néanmoins, je peux l’affirmer, cela ne suffisait pas à remplir toute une longue journée passée à ne rien faire. C’est ainsi que j’ai compris que, même à Auschwitz, on pouvait s’ennuyer – à condition d’être un privilégié. Nous attendions – à bien y réfléchir, nous attendions que rien ne se passe. Cet ennui, avec cette étrange attente : je crois que c’est cette impression-là, à peu près, oui, qui en réalité caractérise vraiment Auschwitz – à mes yeux, en tout cas.
— Être sans destin de Imre Kertész (45%)