Anthony a cité Être sans destin par Imre Kertész
Ensuite, il s’assied sur le rebord du lit avec une espèce de feuille de carton et un crayon à la main, il te demande ton nom. Je lui dis : “Vier-und-sechzig, neun, ein-und-zwanzig.” [64 921] Il l’inscrit, mais continue à insister, et cela dure un certain temps avant que tu ne comprennes que le nom, le “Name”, l’intéresse aussi, et de nouveau cela dure un peu – comme ce fut, par exemple, mon cas – jusqu’à ce que tu tombes dessus en fouillant dans tes souvenirs. Il me le fit répéter trois ou quatre fois, et sembla finalement le comprendre.
— Être sans destin de Imre Kertész (75%)