Anthony a cité Le Silence de la mer par Jean Bruller
L’officier, à la porte, dit : « S’il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra. La cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser, très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. »
— Le Silence de la mer de Jean Bruller (10%)