Anthony a cité Près de la mer par Abdulrazak Gurnah
Ces années sont inscrites dans la langue du corps, et ce n’est pas une langue que je peux dire avec les mots. Quand je tombe sur des photographies d’êtres dans la détresse, l’image de leur malheur, de leur douleur, trouve en moi un écho et je souffre avec eux. Et cette image m’apprend à refouler le souvenir de mon oppression, parce qu’en fin de compte je suis encore là et en bonne santé, alors que Dieu sait où d’autres sont aujourd’hui.
— Près de la mer de Abdulrazak Gurnah (94%)