LienRag a terminé la lecture de Le grand animateur par Lewis Trondheim
Relu récemment dans le cadre d'une relecture de toute la série, et j'ai plutôt bien aimé tout en restant un peu sur ma fin.
Ma plus grande déception par rapport au reste de la série est que si l'on a l'origine du Mal Absolu (et d'Isidore le palefrenier, dans un gag assez réussi) et qu'elle allie à la fois panache, réalisme (dans le cadre de l'univers je veux dire) et grand spectacle, on a par contre une Entité totalement insipide, une des explications les plus bêtes et banale que l'on puisse imaginer pour ce grand méchant mythique.
Je ne me souvenais même pas l'avoir déjà lu, mais voilà ce que j'écrivais en 2007 sur BDParadisio :
"J'ai été assez déçu par le Grand Animateur... On dirait que plus Sfar et Trondheim avancent dans le succès, plus ils découvrent à quel point la trame d'une intrigue peut être simple (ce qui est après tout exact) mais plus aussi ils se convainquent que cela peut suffire, là où au contraire le talent consiste à savoir broder sur cette trame. Il semble aussi peut-être que grisés par leur succès ces deux auteurs ne voient plus l'étape qu'il y a entre la définition de l'intrigue (où jouer le minimalisme n'est pas une mauvaise idée) et sa réalisation, qu'ils pensent pouvoir squizzer cette étape de travail fondamentale, qu'ils ne voient plus la différence entre l'idée et sa concrétisation. C'était un peu l'impression que donnait déja Célébritiz, d'ailleurs. "