Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Dix versions de Kafka par Maïa Hruska
Drôle de livre, que j'avais acheté avec enthousiasme après en avoir lu la recension par Christian Salmon dans AOC. Belle idée que d'aborder Kafka, mort quasi inconnu, presque sans œuvre, et pourtant le plus grand des écrivains avait prophétisé Max Brod, par le regard de dix de ses traducteurs qui lui ont rétrospectivement donné vie. Pourtant, chapitre après chapitre, malgré les connaissances de l'autrice, l'érudition dit la 4e de couverture, ne parviennent à me défaire d'une désagréable impression de superficiel. Comme si elle avait su ce qu'elle voulait nous dire, mais que toute cette émotion que je crois sincère n'avait pu se coucher sur la page d'encre. Je ne dirais pourtant pas que cette lecture aura été inutile, juste qu'elle m'aura donné un peu plus soif encore.