Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Bandini par John Fante
J'avais tout oublié de l'intrigue, qui a quelque chose du conte de Noël mais un conte qui n'aurait pas voulu tourner le dos à la réalité de l'Amérique immigrée, pauvre, ouvrière des années 20. La fierté et l'arrogance en bandoulière, tous les Bandinis se démerdent avec une vie qui ne leur laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. Et quand elle semble leur en donner, le prix est vite amer.
— Le printemps ne vas pas tarder, dit-il. — Et comment ! Alors qu'il parlait, un minuscule objet froid toucha le dos de sa main. Il le regarda fondre, car c'était un petit flocon de neige étoilé...