Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de L'enfant brûlé par Stig Dagerman
J'avais lu ici ou là, et probablement ici, que ce livre était important et beau. Il a, dès les premiers mots, la beauté dure de ces vieux romans où rien, aucun mot, ne semble superflu.
« On enterre une femme à deux heures, et à onze heures et demie le mari est dans la cuisine, devant le muroir fendu, accroché au-dessus de l'évier. Il n'a pas beaucoup pleuré. »
Quel incipit ! Tout simple, le décor est aussitôt planté, et l'on devine, dans cet homme, un taiseux plein de douleur...