Il y a de jolies choses dans ce second tome, pourtant trop long, et trop baratineur, et peut-être même confus tant il est difficile de suivre ces personnages qui n'ont d'autre existence que leur implication dans cette histoire, et nous restent étrangers. Il y a trois exceptions : bien sûr, Ye Wenjie qui joue ici son dernier rôle, anodin mais crucial, Luo Ji, le 4e colmateur aux drôles de méthodes, et ce policier Shi Qiang. Ces trois personnages ont l'épaisseur qu'il faut pour traverser 700 pages, 1500 si on compte le premier tome, d'un roman. Les autres ne sont qu'effleurés, et c'est dommage car ils portent l'immense variété de sentiments que peut susciter l'arrivée d'une civilisation étrangère, et manifestement bien plus puissante.