Fred a commencé la lecture de Le septieme guerrier-mage par Paul Beorn

Le septieme guerrier-mage de Paul Beorn
Lorsque Jal se réveille, perdu et agonisant, il ne se doute pas que sa survie dépendra de son serment. Celui …
Je lit principalement de la fantasy, et parfois de la SF
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Lorsque Jal se réveille, perdu et agonisant, il ne se doute pas que sa survie dépendra de son serment. Celui …
La horde du drac-Argent trace un sillon sanglant à travers le monde, ne laissant derrière elle que des cendres fumantes. …
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Des siècles durant, le Syndicat Négociant d’Archefer s’est appuyé sur le sang de drac – et sur les pouvoirs qu’il …
Des siècles durant, le Syndicat Négociant d’Archefer s’est appuyé sur le sang de drac – et sur les pouvoirs qu’il …
L’univers est assez inhabituel mais fonctionne parfaitement, on est dans de la fantasy en pleine révolution industrielle, un monde qui fait progressivement évoluer ses technologiques (armes, moteurs de bateaux…) et en même temps une exploitation du sang des dracs (des dragons de différentes espèces). Les dracs d’élevage sont rendus inoffensif à la naissance mais une rencontre avec un drac sauvage ne se passe généralement pas très bien. Seule une personne sur milles ont les capacités physiques de bénéficier du sang des dracs (c’est du poison pour les autres), on les appelle les sang-bénis. En fonction de l’espèce du drac, ça leur donne différents pouvoir. Le Sinople permet d’augmenter ses capacités physiques (guérison, sens aiguisé…), l’Azur permet d’entrer en transe afin de communiquer par la pensée avec quelqu’un qui peut être situé à des kilomètres, le Sable permet de déplacer des objets (ou des personnes) par l’esprit, et le Gueule permet …
L’univers est assez inhabituel mais fonctionne parfaitement, on est dans de la fantasy en pleine révolution industrielle, un monde qui fait progressivement évoluer ses technologiques (armes, moteurs de bateaux…) et en même temps une exploitation du sang des dracs (des dragons de différentes espèces). Les dracs d’élevage sont rendus inoffensif à la naissance mais une rencontre avec un drac sauvage ne se passe généralement pas très bien. Seule une personne sur milles ont les capacités physiques de bénéficier du sang des dracs (c’est du poison pour les autres), on les appelle les sang-bénis. En fonction de l’espèce du drac, ça leur donne différents pouvoir. Le Sinople permet d’augmenter ses capacités physiques (guérison, sens aiguisé…), l’Azur permet d’entrer en transe afin de communiquer par la pensée avec quelqu’un qui peut être situé à des kilomètres, le Sable permet de déplacer des objets (ou des personnes) par l’esprit, et le Gueule permet de contrôler le feu. Le sang des dracs (qu’on appelle « produit ») est une ressource précieuse et donc chère.
L’histoire est centrée sur 3 personnages : Claydon va parcourir la jungle et vivre des aventures à la indiana jones, Lizanne est une sorte de james bond féminin, et Corrick Hilemore aura son lot de batailles navales. Ce mélange improbable fonctionne très bien, la narration est efficace. Le seul bémol pour le lecteur est qu’il faut s’accrocher pour ne pas perdre le fil, car tout s’enchaîne très vite. Les personnages sont bien construits et évoluent au fil de l’histoire.
Une lecture qui m’a bien plus, je vais lire les tomes suivant.
À travers les vastes territoires contrôlés par le Syndicat Négociant d’Archefer, rien n’est plus prisé que le sang des dracs, …
À travers les vastes territoires contrôlés par le Syndicat Négociant d’Archefer, rien n’est plus prisé que le sang des dracs, …
@levoilaux1@social.taker.fr A tout ce que je cite dans ma critique, principalement le style très lourd et l'histoire pas crédible. Je me suis tellement ennuyé que je ne sais pas pourquoi j'ai pas abandonné avant la fin.
Attiré par ce livre qui a reçu le grand prix de l’imaginaire 2006 et beaucoup de commentaires positifs, j’ai découvert cet ouvrage… et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est vraiment pas terrible.
Prenons le style de l’auteur pour commencer, c’est (très) lourd. On a des phrases inutilement longues qui font parfois des paragraphes entiers, ajoutez à cela un vocabulaire aérologique très spécifique car inventé par l’auteur, et vous obtenez un truc complètement indigeste. Nous sommes dans un cas où l’auteur s’est fait plaisir sans prendre en compte la lisibilité pour le lecteur, j’appelle ça de la « branlette littéraire ».
Certains pourraient dire que cet ouvrage est de la SF aux vues des nombreuses (imbitables) explications sur les phénomènes aérologiques de la planète. Etant donné que ces explications ne reposent sur aucune base scientifique mais sont complètement inventé, je rangerais ce livre coté fantasy. Et c’est très bien …
Attiré par ce livre qui a reçu le grand prix de l’imaginaire 2006 et beaucoup de commentaires positifs, j’ai découvert cet ouvrage… et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est vraiment pas terrible.
Prenons le style de l’auteur pour commencer, c’est (très) lourd. On a des phrases inutilement longues qui font parfois des paragraphes entiers, ajoutez à cela un vocabulaire aérologique très spécifique car inventé par l’auteur, et vous obtenez un truc complètement indigeste. Nous sommes dans un cas où l’auteur s’est fait plaisir sans prendre en compte la lisibilité pour le lecteur, j’appelle ça de la « branlette littéraire ».
Certains pourraient dire que cet ouvrage est de la SF aux vues des nombreuses (imbitables) explications sur les phénomènes aérologiques de la planète. Etant donné que ces explications ne reposent sur aucune base scientifique mais sont complètement inventé, je rangerais ce livre coté fantasy. Et c’est très bien d’inventer un univers cohérent, le système aérologique qu’il décrit s’apparente pour moi à un système de magie, le potentiel était énorme. Généralement dans un livre de fantasy, on a une courte « fenêtre de crédulité » en début d’ouvrage où le lecteur s’attend un peu à tout et n’importe quoi. Pendant cette parenthèse l’auteur explique l’univers et les limites du système de magie, afin que le lecteur sache ce qui est possible ou pas dans cet univers et puisse y trouver de la cohérence. Le problème dans ce livre, c’est que les explications sont incompréhensibles et/ou incomplètes, tout au long du livre on ne sait pas ce qui est possible ou non, on peut s’attendre à n’importe quoi et ça génère un (gros) manque d’intérêt pour l’histoire car rien n’est crédible.
Un autre problème majeur de ce livre, c’est le manque d’enjeu. Imaginez une dizaine de personnes entraînées dès leur plus jeune âge dans des conditions extrêmes, dédiant leur vie entière à marcher et à en chier et bravant des dangers de mort, pour quoi ? Pour savoir ce qu’il y a en extreme-amont, l’origine du vent. On ne parle pas de survie ou de sauver le monde, simplement de savoir ce qu’il y a plus loin… et ils dédient leur vie entière pour ça quitte à en mourir… et 33 générations avant eux l’ont fait et ont échoué et/ou sont mort en essayant… C’est nul, j’y crois pas une seconde, savoir ce qu’il y a plus loin ne justifie pas d’y laisser sa vie.
Apparemment c’est donc très important de savoir ce qu’il y a en extreme-amont, sauf que certains viennent leur mettre des bâtons dans les roues, on ne sait pas pourquoi…
La manière dont ils ont choisi d’organiser la horde me dépasse un peu, tu prends des gamins et tu les fais traverser le monde à pied pendant 30 ans avant qu’ils puissent commencer à découvrir la zone inexplorée, les 30 ans de marches dans des conditions extrêmes sont soi-disant pour les entraîner (alors qu’il y aurait eu moyen de le faire en véhicule), sauf que les conditions dans la zone inexplorée sont très différentes, on a l’impression que les 30 ans d’entraînement servent à rien. Surtout que les trucs vraiment utiles sont les connaissances aérologique, mais les aerudits (oui parce que « érudits » c’est trop mainstream, faut inventer des noms) font de la rétention d’informations (et on ne sait pas pourquoi).
La caractérisation des personnages est superficielle. D’ailleurs l’auteur a jugé bon d’ajouter en fin d’ouvrage un descriptif de chaque personnage principaux, c’est pour moi un aveu d’échec. Ça ne m’intéresse pas qu’on me dise « machin est empathique », montrez-moi dans l’histoire une action qui me montre qu’il est empathique, c’est le principe du « show, don’t tell » en dramaturgie. Du coup on est complètement pas investi émotionnellement dans les personnages et quand ils leur arrivent une saloperie, on s’en fout.
J’ai lu jusqu’au bout, mais je me suis vraiment ennuyé, je m’attendais peut-être à une fin spectaculaire… ça n’a pas été le cas, la fin est prévisible.
Honnêtement si vous hésitez à le lire, passez votre chemin.
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« La roue du temps tourne et les Ages naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes. »
Et des souvenirs, j’en ai beaucoup, après avoir terminé ce mastodonte de la littérature fantasy. ma critique porte sur l'oeuvre complete (1 prequel + 14 tomes)
L’œuvre s’étale sur 12 010 pages, c’est assez impressionnant. Il existe une édition poche avec beaucoup plus de tomes, mais je ne la conseille pas, car j’ai peur que le découpage des tomes ne soit pas naturel. Si vous souhaitez vous y mettre je vous conseille de les prendre en ebook (à moins d’avoir beaucoup de places dans votre bibliothèque).
Suite au décès de Robert Jordan, Brandon Sanderson a terminé la série (les 3 derniers tomes), je vous rassure la transition se fait vraiment bien, on ne voit pas vraiment de différence de style, Sanderson a réussi à s’approprier la …
« La roue du temps tourne et les Ages naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes. »
Et des souvenirs, j’en ai beaucoup, après avoir terminé ce mastodonte de la littérature fantasy. ma critique porte sur l'oeuvre complete (1 prequel + 14 tomes)
L’œuvre s’étale sur 12 010 pages, c’est assez impressionnant. Il existe une édition poche avec beaucoup plus de tomes, mais je ne la conseille pas, car j’ai peur que le découpage des tomes ne soit pas naturel. Si vous souhaitez vous y mettre je vous conseille de les prendre en ebook (à moins d’avoir beaucoup de places dans votre bibliothèque).
Suite au décès de Robert Jordan, Brandon Sanderson a terminé la série (les 3 derniers tomes), je vous rassure la transition se fait vraiment bien, on ne voit pas vraiment de différence de style, Sanderson a réussi à s’approprier la « pâte » de Jordan et le résultat est très réussi.
Je vais vous décrire quelques éléments de la saga tels qu’ils sont au début de l’histoire afin de vous éviter tout spoilers.
Wordbuilding
Le monde est très vaste, avec pas mal de pays différents, des forêts, des montages, un désert, des villes, bref un terrain de jeu riche pour les personnages. Les différents peuples ont leurs coutumes propres, leur sens de l’humour, leur mode, leur accent, leurs caractéristiques physiques… Tout est très bien construit et parfois quand des étrangers se rencontrent il peut y avoir un choc de cultures.
Il s’agit d’une période pré-industrielle, les gens se déplacent avec des chevaux et les grandes distances sont très bien exploités : quand il se passe quelques choses, ça peut mettre des semaines avant que la nouvelle arrive à l’autre bout du continent… mais lorsqu’elle y parvient c’est plutôt sous forme de rumeurs.
Cosmologie
Qu’est-ce que la roue du temps ? Eh bien il faut voir l’univers comme une tapisserie que la roue tisse en fonction du temps qui passe. Cette métaphore est intelligemment reprise dans le livre, notamment dans la conception du système de magie et dans la notion de destin qui concerne les 3 personnages principaux.
Coté divinité il y a « l’unique », le créateur. Et le Ténébreux, qui représente le mal absolu.
Système de magie
Grace au pouvoir de « l’Unique », certaines personnes peuvent faire des « tissages » afin de modifier la réalité selon leur volonté (Puisque la trame de l’univers est composée de fils). Le pouvoir a 2 faces, l’un féminin, le Saidar, manipulable uniquement par des femmes. L’autre masculin, le Saidin (manipulable uniquement par les hommes si vous avez suivi). Malheureusement le Ténébreux a souillé le Saidin, et les hommes qui savent canaliser deviennent peu à peu fous.
Faire un tissage (par exemple une boule de feu) demande de l’apprentissage, de la concentration et plus ou moins de pouvoir. Chaque personne a une limite de pouvoir maximum qu’elle peut manipuler et peut mourir en essayant de dépasser ses limites.
Je trouve que ce système de magie est très bien ficelé, car il permet de poser clairement des limites afin de ne pas tout rendre possible (car sinon il n’y aurait plus d’histoire), tout en laissant pas mal de possibilités.
Personnages
Les personnages sont vraiment bien travaillés et dévellopé. En 14 tomes, on a suffisamment d’espace pour les voir évoluer de façon spectaculaire. On s’attache à leurs personnalités et on les voit galérer : car oui, rien n’est facile ! L’auteur arrive très bien à doser le conflit, les personnages prennent parfois cher, mais on ne s’ennuie pas.
Les 3 personnages principaux sont ta’veren, ça signifie que la roue tisse autour d’eux. On peut faire le parallèle avec les fils du destin des Nornes dans la mythologie nordique, sauf que là les fils sont interconnectés et interdépendants avec les autres. Concretement un ta’veren va avoir un destin exceptionnel et il va se passer des trucs incroyables autour de lui. On pourrait penser que ça permet de justifier un peu tout et n’importe quoi mais l’auteur n’abuse pas de cette pirouette scénaristique, et la plupart du temps ça n’est pas vraiment à l’avantage des personnages qui préférerait rester tranquille.
Chaque personnage a des capacités propres, des objectifs et des obstacles. Ça nous fait pas mal de sous-intrigues qui viennent se mêler au récit principal, tout est très finement orchestré. Le rythme de l’action est globalement assez soutenu, le récit est piloté par l’action, il n’y a pas de description à rallonge et on ne va pas s’extasier 10min sur un papillon. Le seul bémol que je pourrais faire c’est quelques lenteurs vers le milieu de l’œuvre au niveau de l’intrigue principale, mais en réalité ce n’est pas vraiment un problème, il faut prendre son temps pour l’apprécier et voir ça comme un marathon et pas comme un sprint.
Dire que c’est un coup de cœur pour moi ne rendrait pas hommage à toute la richesse de cet ouvrage, si vous aimez la fantasy allez-y.
La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir …