Il s'enferme joyeusement dans chaque instant que lui offre la vie, épris follement du présent, hermétique à tout le reste puis, à la moindre occasion et sans l'annoncer, il accepte tout aussi volontiers d'en sortir et que sa vie prenne soudain une autre direction que celle envisagée à la seconde précédent. D'apothéose du moment en apothéose du suivant, il va, le calcul ne semble avoir aucune place, ne règne que la joie simple et opiniâtre d'exister.
— Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour (Page 72)