Le paradigme moderne-capitaliste est trop solidifié et hégémonique pour que l'on puisse imaginer une transition douce vers le terrestre en le transformant depuis l'intérieur des ses structures. Il nous faut donc des points d'appuis extérieurs. Nous avons ébauché un scénario qui propose de le perforer par différentes formes d'autonomie territorialisée. Depuis cette extériorité, il devient possible d'engager différents types d'interrelations transformatrices avec les institutions d'État. Il ne s'agit plus de se demander comment influencer les décisions de nos dirigeants politiques. On cesse de pester en évoquant "ce qu'il faudrait faire", pour faire directement.
— Perspectives terrestres de Alessandro Pignocchi (Page 218)