Ce n’est pas seulement la beauté qui se perd dans le saccage d’une nature intacte, écrivait Huizinga. Et il ajoutait: Pourtant, cette beauté est aussi une très grande chose. Celui qui en fait l’expérience dans sa pleine pureté, ne fût-ce q’une fois et où que ce soit, sait quelle valeur vitale elle incarne. C’est bien plus qu’un simple arrière-plan idyllique ou romantique qui disparaît lorsqu’un paysage est défiguré. On y perd une part du sens de la vie.
— Nous colonisons l'avenir de David Van Reybrouck (Page 45)