Le soleil poursuivait sa course, et bientôt, il colora de rose les bêtes, le granit, la pelouse rase, le monde étalé à leurs pieds. Et tout autour des horizons multiples, des lignes de fuite pourpres, autant de directions possibles. Des perspectives infinies, des mondes qui se déployaient, lui donnaient l’impression d’être un peu plus libre qu’en bas. Regarder au loin l’aidait à lutter contre l’étouffement qui le saisissait, parfois, quand il sentait le quotidien, la famille, les obligations serrer leur étau autour de lui.