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SaraT.

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Bibliovore compulsive. Plusieurs champs d'intérêts, incluant #sciencefiction, #BD, #photographie, #documentaire, littérature du #québec et du #canada, #sciencessociales (expertise en #religiousstudies, #laïcité, #pluralisme, #diversité). Je lis principalement en #français, mais parfois en #anglais et en #espagnol - quand les traductions ne sont pas encore disponibles Sur Mastodon : teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Où me trouver sur le Fediverse et ailleurs : linksta.cc/@sarateinturier

Compulsive bibliovore. Many interests, including #sciencefiction, #comics, #photography, #documentary, #Quebec and #Canadian literature, #social sciences (expertise in #religiousstudies, #secularism, #pluralism, #diversity). I read mainly in #French, but sometimes in #English and #Spanish - when translations are not yet available On Mastodon: teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Where to find me on the Fediverse and elsewhere: linksta.cc/@sarateinturier

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Ariel Kyrou, Jérôme Vincent: Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire (Paperback, Français language, Les Nouvelles éditions ActuSF) Aucune note

Littératures d'évasion, de réflexion, de recherche, de critique sociétale... Les littératures de l'imaginaire nous sont …

La spécificité de la fantasy, du fantastique et de la science-fiction est de n'avoir aucun modèle unique, aucun référencement clairement établi dans le monde dit réel. Il n'y a donc d'autre choix, pour la plume qui écrit autant que pour les yeux et l'esprit qui lisent, que d'en appeler aux trésors conscients ou inconscients de leur imagination. Lorsque, fin 2023 à Nantes, sur la scène majeure du festival de science-fiction des Utopiales, l'écrivain californien Kim Stanley Robinson explique pourquoi il préfèrera toujours lire une œuvre sans autre support que les mots sur la page plutôt que d'avoir recours à quelque béquille visuelle ou audiovisuelle, un film ou une série TV, il rejoint Gustave Flaubert et tant d'autres auteurs et autrices de la littérature dite blanche, aux a priori réalistes, semblant assumer un rapport censément tangible au réel.

Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de , (Page 70 - 71)

Ariel Kyrou, Jérôme Vincent: Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire (Paperback, Français language, Les Nouvelles éditions ActuSF) Aucune note

Littératures d'évasion, de réflexion, de recherche, de critique sociétale... Les littératures de l'imaginaire nous sont …

Citant Catherine Dufour (www.cjd.net/dirigeant/points-de-vue/catherine-dufour-la-fiction-na-jamais-plus-dimagination-que-le-reel/): « La fiction sert à apprivoiser le réel, à rendre sa multiplicité accessible à nos cerveaux étroits, à lui donner un sens. Il faut donc que la fiction coure après le réel et le passe à sa moulinette, sans quoi nous nous retrouverons face à l'impensé, donc à la panique et à l'impréparation ».

Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de , (Page 13)

Ariel Kyrou, Jérôme Vincent: Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire (Paperback, Français language, Les Nouvelles éditions ActuSF) Aucune note

Littératures d'évasion, de réflexion, de recherche, de critique sociétale... Les littératures de l'imaginaire nous sont …

Dans le croisement entre le space opera et l'utopie, chez Banks, il y a une subversion des deux genres narratifs. Il introduit une valeur politique révolutionnaire dans le space opera et ramène de l'action dans l'utopie. Et c'est ça que je trouve génial, de penser non pas l'utopie seulement comme un modèle ou comme une société idéale, mais comme une pratique politique, instaurant un jeu subtil de conflits et d'altérité. Chez Banks, cela se traduit par ces agents qui vont là où il y a du conflit, des espions opérant au sein des sociétés dystopiques. (...) on a souvent l'impression, dans les milieux de l'imaginaire, qu'il faut effacer le conflit pour atteindre une bonne société. Mais c'est faux. Il s'agit plutôt du terreau de l'humanité. C'est parce qu'on entre en conflit avec les autres qu'il y a de nouveaux éléments qui surgissent. Le conflit est bien évidemment à différencier de la guerre, mais en se confrontant à l'autre, on grandit, on s'améliore et on dépasse les normes sclérosantes.

Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de , (Page 505)

Entretien avec Alice Carabédian, « L'utopie de la Culture de Iain M. Banks », p. 501-510.