Galápagos de Michaël Olbrechts
Fuyant la société, Friedrich et Dore s'installent sur l’île inhabitée de Floreana. Rejoints par de nouveaux venus, ils se retrouvent …
Bibliovore compulsive. Plusieurs champs d'intérêts, incluant #sciencefiction, #BD, #photographie, #documentaire, littérature du #québec et du #canada, #sciencessociales (expertise en #religiousstudies, #laïcité, #pluralisme, #diversité). Je lis principalement en #français, mais parfois en #anglais et en #espagnol - quand les traductions ne sont pas encore disponibles Sur Mastodon : teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Où me trouver sur le Fediverse et ailleurs : linksta.cc/@sarateinturier
Compulsive bibliovore. Many interests, including #sciencefiction, #comics, #photography, #documentary, #Quebec and #Canadian literature, #social sciences (expertise in #religiousstudies, #secularism, #pluralism, #diversity). I read mainly in #French, but sometimes in #English and #Spanish - when translations are not yet available On Mastodon: teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Where to find me on the Fediverse and elsewhere: linksta.cc/@sarateinturier
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
Fuyant la société, Friedrich et Dore s'installent sur l’île inhabitée de Floreana. Rejoints par de nouveaux venus, ils se retrouvent …
Dans le Caire des années 1980, un jeune médecin suit un destin tracé pour lui. Entre son dispensaire et le …
«Juin 2018. J’effectue une entrevue sur les ondes de Radio-Canada avec l’écrivain Édouard Louis. On discute ensemble de son parcours …
"Deux ou trois kilomètres vers le haut. Deux ou trois kilomètres vers le bas. Voilà.- nos confins." Dans Zone critique, …
Dans le croisement entre le space opera et l'utopie, chez Banks, il y a une subversion des deux genres narratifs. Il introduit une valeur politique révolutionnaire dans le space opera et ramène de l'action dans l'utopie. Et c'est ça que je trouve génial, de penser non pas l'utopie seulement comme un modèle ou comme une société idéale, mais comme une pratique politique, instaurant un jeu subtil de conflits et d'altérité. Chez Banks, cela se traduit par ces agents qui vont là où il y a du conflit, des espions opérant au sein des sociétés dystopiques. (...) on a souvent l'impression, dans les milieux de l'imaginaire, qu'il faut effacer le conflit pour atteindre une bonne société. Mais c'est faux. Il s'agit plutôt du terreau de l'humanité. C'est parce qu'on entre en conflit avec les autres qu'il y a de nouveaux éléments qui surgissent. Le conflit est bien évidemment à différencier de la guerre, mais en se confrontant à l'autre, on grandit, on s'améliore et on dépasse les normes sclérosantes.
— Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de Ariel Kyrou, Jérôme Vincent (Page 505)
Entretien avec Alice Carabédian, « L'utopie de la Culture de Iain M. Banks », p. 501-510.
Une petite communauté anishinaabe est plongée dans le noir, alors que l’hiver s’annonce. Plus d’électricité ni de moyens de communication. …
@iLangle@piaille.fr Merci beaucoup pour ces précisions et indications ! je vais aller regarder cela dès que possible.
@iLangle@piaille.fr Merci d'attirer l'attention sur ces points, avec un genre cyberpunk construit comme une vision pessimiste d'un monde fondé sur le capitalisme. Ce qui m'a frappée dans ces propos de A. Damasio est le lien qui est fait entre les imaginaires créés, et le système techno-capitaliste (GAFAM...). Je comprends ce lien tel que présenté ici comme le fait que ce système a récupéré une partie de ces imaginaires, en les transformant activement et les dénaturant (absorption et marchandisation des aspects critiques eux-mêmes, effacement des critiques sociales). Ces circulations entre œuvres SFF et récupération/réinterprétation par des acteurs du capitalisme "dans la vie réelle", l'importance accordée aux récits des imaginaires par ces acteurs, m'interpellent particulièrement d'un point de vue socio et science po.
Ce que mon séjour dans la Silicon Valley m'a vraiment appris, c'est que si nous avons encore en France l'horizon d'une émancipation collective, aux États-Unis, la libération s'est d'emblée conçue comme individuelle, et dès la contre-culture hippie. À l'opposé de ça, la volte, c'est toujours le collectif. La horde, c'est toujours le collectif. Les furtifs, c'est toujours collectif ! Rien de ce que j'ai écrit n'est fondé sur la libération de l'individu comme entité solitaire. Ça c'est le rêve du néolibéralisme, sa limite profonde : il ne crois pas que les liens puissent libérer. Il les voit d'abord sinon uniquement comme des chaînes. C'est effectivement un motif viscéral de désespoir. Le biopunk, ce serait l'inverse sur cet axe-ci : comprendre que les interdépendances entre les êtres trament un milieu fécond et nourricier, une étoffe dont sont tissées nos libertés réelles. Rien de plus jouissif qu'un groupe qui marche bien, qui s'éclate, qui crée ensemble. Rien de plus intense qu'une amitié ou un amour qui t'ouvre au monde.
— Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de Ariel Kyrou, Jérôme Vincent (Page 404)
Extrait de l'entrevue avec Alain Damasio, « Du cyberpunk au biopunk », p. 392-409 #SF #science-fiction #SFFF #biopunk #politique
(...) la SF est le genre le plus important pour notre époque, le plus libre et le plus puissant si tu veux interroger l'humanité et son futur. (...) c'est un outil fantastique pour penser et faire penser, pour faire de la politique intelligente et fine. Ma lecture du genre, qui vaut ce qu'elle vaut, est que la science-fiction a été dominée dans les cinquante dernières années par le cyberpunk et sa promesse indirecte ou souterraine d'émancipation des corps et des esprits par la technologie. Dès le début pourtant, et c'est le sens du suffixe « punk », les écrivains devinent déjà que ça va foirer, que le cyber comme augmentation de l'humain va être dévoyé, tordu, sali du dedans par les corporations et le capitalisme, par les pulsions de pouvoir de domination, la lâcheté et l'avidité, etc. Malgré tout, la promesse a été reprise par moultes entreprises de la Tech, les GAFAM en tête, par Apple par exemple, qui fait du « cyberpunk washing ». Ils ont préservé la promesse de libération par la techno, mais sans ce que ça implique de merde, de crasse, de dégradations, de perversions, etc. Ce n'est qu'une libération publicitaire, strictement individuelle. (...) La trahison de la promesses cyberpunk, son retournement en une immense machination de la dépendance, est le grand événement du XXIe siècle, bien plus important que toutes les guerres parce qu'elles structurent le quotidien de 6 ou 7 milliards d'individus dans tous les pays du monde. (...) Si tu crois à la puissance libératrice de la science-fiction, cette trahison implique de faire émerger un autre paradigme. Et cet autre paradigme, à mes yeux, c'est le vivant, à la fois animal et végétal, les bactéries, les virus, les champignons autant que les biotopes, c'est notre rapport à renouer avec les rivières, la montagne, l'océan, les forces. J'appelle ça le biopunk, même si le mot sonne un peu schtroumpf.
— Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire de Ariel Kyrou, Jérôme Vincent (Page 402 - 403)
Extrait de l'entrevue avec Alain Damasio, « Du cyberpunk au biopunk », p. 392-409 #SF #science-fiction #SFFF #biopunk #cyberpunk
La sociologie visuelle connaît depuis quelques années un regain d'intérêt au sein de la communauté sociologique : les documentaires de …
Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, …
Science-fiction, fantasy et fantastique sont plus que jamais au cœur des consommations culturelles contemporaines, de Star Wars à Game of …