LienRag a publié une critique de L'Engrenage turkmène par Daniel Ceppi (Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur, #12)
Conclusion
2 étoiles
L'Engrenage Turkmène et le Piège Ouzbek renouent avec le format diptyque clairement annoncé, eux, contrairement au diptyque précédent (ce qui est un peu un spoiler sur le diptyque précédent, désolé). L'Engrenage renoue aussi avec le problème de Ceppi, qui n'a qu'un nombre limité d'archétypes de personnages, ce qui fait que ce n'est qu'après plusieurs pages, quand le protagoniste masculin prononce le nom de la protagoniste, que j'ai compris que celle-ci n'était pas la compagne habituelle de Stéphane.
Le diptyque renoue aussi avec l'Asie centrale de ses débuts, mais malheureusement également avec le fait d'en voir finalement assez peu sinon comme décor. On a plus de détails dans le piège Ouzbek sur le vécu des gens qui accueillent Stéphane, cela les rend plus vivants et est plutôt réussi comme introduction aux réalités sociales d'au moins une des catégories de population (celle culturellement la plus proche de l'auteur), mais ça reste un peu limité.
Enfin, le diptyque renoue avec l'ambiance "routard" (même si ceux-ci ont bien changés) et l’ambiguïté morale de ces derniers, et va même replonger dans le glauque assumé qui a fait la force de certains des meilleurs albums.
Au final cela en fait une pas si mauvaise conclusion aux aventures internationales de Stephane, Lady of Shalott se passant en Suisse.