Astronome amateur, linuxien, webmestre, accro au fédiverse. J'aimerais retrouver le goût de lire, pour cela il va falloir que je me détache des écrans des réseaux sociaux... Paradoxe ?
Pour l'instant, je pioche dans ma bibliothèque, avant de retrouver un jour le chemin des librairies et d'oublier le temps à se perdre dans ses rayons.
Curieux de tout... et de tous.
fedi22 tfr
Orléans 1957, Berthe et Blanche Bodin, deux sœurs et vieilles demoiselles, habitent un appartement ultra …
Premières aventures policières des sœurs Bodin (Berthe et Blanche)
Je les ai découvertes il y a un peu moins de quarante ans, dans la bibliothèque de mes parents. Dans mes souvenirs, des Miss Marple un peu délurées, un roman policier au charme désuet et provincial. Écrit par Jean-Pierre Ferrière, publié aux éditions Ditis, collection La Chouette, en 1957 (ça nous rajeunit pas ma bonne dame...)
Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d’Agatha Christie.
Octobre …
Un livre qui m'a fait lâcher (provisoirement) le scrolling des réseaux sociaux, c'est déjà un exploit ! A la manière des récits feuilletonnants de Gaston Leroux, Dumas, on finit par être happé par l'intrigue. Au moment de refermer le livre, pas surpris de constater qu' il est 2h05 du matin. Et pas un seul rêve horrifique à l'horizon !
Pourquoi glisser une poignée de seigle dans la poche d'un homme après l'avoir empoisonné ? …
Une poignée de seigle, belle récolte
4 étoiles
Dès les premières pages de "Une poignée de seigle", j'ai senti que ce roman d'Agatha Christie faisait partie des bons crus. Paru en 1953, édité en Français en 55, je viens de relire le poche que mes parents avaient acheté en 1957. La couverture a bien jauni depuis (mais bon, c'est la collection Le Masque, le jaune elle connaît)
Malgré un style parfois suranné (du fait de la traduction de l'époque?), on sent une certaine jubilation de la part d'Agatha Christie à dépeindre ses personnages rarement sympathiques, beaucoup de mordant. Un vrai jeu de massacre dans le clan des Fortescue, au cœur de l'affaire résolue par Miss Marple (qui apparaît assez tardivement dans le récit). Mention spéciale aussi aux personnages féminins, ce dès les premières pages. Quant à l'histoire, elle est plutôt bien construite.
Au final ? J'ai pris beaucoup de plaisir à relire Une poignée de seigle. Je recommande …
Dès les premières pages de "Une poignée de seigle", j'ai senti que ce roman d'Agatha Christie faisait partie des bons crus. Paru en 1953, édité en Français en 55, je viens de relire le poche que mes parents avaient acheté en 1957. La couverture a bien jauni depuis (mais bon, c'est la collection Le Masque, le jaune elle connaît)
Malgré un style parfois suranné (du fait de la traduction de l'époque?), on sent une certaine jubilation de la part d'Agatha Christie à dépeindre ses personnages rarement sympathiques, beaucoup de mordant. Un vrai jeu de massacre dans le clan des Fortescue, au cœur de l'affaire résolue par Miss Marple (qui apparaît assez tardivement dans le récit). Mention spéciale aussi aux personnages féminins, ce dès les premières pages. Quant à l'histoire, elle est plutôt bien construite.
Au final ? J'ai pris beaucoup de plaisir à relire Une poignée de seigle. Je recommande !
Le 31 octobre, les sorcières s'envolent sur leur manche a balai : c'est Halloween, la …
Meurtre en Mésopotamie, très vieille Angleterre.
2 étoiles
On devrait se méfier parfois de ses lectures de jeunesse... Gamin, j'ai découvert Agatha Christie dans la bibliothèque familiale grâce à ma mère et ma sœur aînée. En dix ans, j'avais dévoré l'intégrale.
Près de 30 ans plus tard, je me replonge dans ce Meurtre en Mésopotamie. Mal m'en a pris. Pourtant on retrouve les ingrédients habituels des romans de Christie. Les meurtres, les fausses pistes, Poirot... Comme d'habitude il est impossible de deviner l'assassin en cours de lecture, , l'auteur ne dévoilant aucun indice avant le happening final de Papa Poirot.
C'était aussi une bonne idée de transposer l'intrigue dans un chantier de fouilles archéologiques au bord du Tigre, Agatha Christie connaît bien ce milieu, elle qui a été mariée à un archéologue...
Mais le plus gênant est que le livre a très mal vieilli. Est-ce du fait de la traduction ? Pas seulement. Agatha Christie est forcément d'une …
On devrait se méfier parfois de ses lectures de jeunesse... Gamin, j'ai découvert Agatha Christie dans la bibliothèque familiale grâce à ma mère et ma sœur aînée. En dix ans, j'avais dévoré l'intégrale.
Près de 30 ans plus tard, je me replonge dans ce Meurtre en Mésopotamie. Mal m'en a pris. Pourtant on retrouve les ingrédients habituels des romans de Christie. Les meurtres, les fausses pistes, Poirot... Comme d'habitude il est impossible de deviner l'assassin en cours de lecture, , l'auteur ne dévoilant aucun indice avant le happening final de Papa Poirot.
C'était aussi une bonne idée de transposer l'intrigue dans un chantier de fouilles archéologiques au bord du Tigre, Agatha Christie connaît bien ce milieu, elle qui a été mariée à un archéologue...
Mais le plus gênant est que le livre a très mal vieilli. Est-ce du fait de la traduction ? Pas seulement. Agatha Christie est forcément d'une autre époque, ça se ressent dans les dialogues, les descriptions, les comportements, l'état d'esprit des personnages. On y trouve ici ou là des bribes de colonialisme dans la description des employés arabes, dans la saleté des villes traversées. Dans le rapport homme/femme, on est très loin de l'ère Metoo, c'est un euphémisme, je vous épargne des exemples.
Mais après tout, pouvait-on s'attendre à autre chose d'un livre écrit en 1935 ? Bien sûr que non. C'est le livre d'une époque, d'un monde révolu (?), ça ne servirait à rien de le réécrire.
Au final ? Meurtre en Mésopotamie reste un livre intéressant pour les aficionados d'Agatha Christie, mais soyez prévenu⋅e⋅s de l'atmosphère très conservatrice du livre. Pas certain de recommander sa lecture en 2023...