Artsun a terminé la lecture de Profil perdu par Hugues Pagan
Profil perdu de Hugues Pagan
Une ville de l'Est de la France. Un commissariat que tous les flics surnomment "L'Usine". En cette soirée de réveillon …
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8% terminé ! Artsun a lu 2 sur 24 livres.
Une ville de l'Est de la France. Un commissariat que tous les flics surnomment "L'Usine". En cette soirée de réveillon …
Il y a toujours des fulgurances dans l'écriture, mais comment dire...
Le coup du bonhomme aigre et asocial, qui pue la clope et rigole quand il se brûle, soudainement désiré par une très belle jeune femme, lumineuse et à la libido démesurée, c'était déjà ringard il y a 20 ans, aujourd'hui c'est affligeant.
Camarades auteurs, n'hésitez pas à réinventer vos rapports de séduction, et à arrêter de dépeindre vos héros comme des séducteurs innés, ça nous changera.
Roman pas terminé. Une déception à la hauteur de mes attentes.
En 1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au …
En 1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au …
Il y a quelques semaines je disais haut et fort que l'aspect "challenge de lecture" de Bookwyrm ne m'intéressait pas trop, et puis finalement je commence à être pris au jeu et j'en ai défini un pour 2024.
Au même moment, j'ai commencé la lecture de ce gros (gros) roman historique de Ken Follett - plus de 1300 pages.
Si vous cherchiez une masterclass de "comment définir des caps à atteindre et s'assurer dans le même mouvement de faire le maximum pour ne jamais les atteindre", ne cherchez plus, vous y êtes :)
(Sinon ça se lit tout seul et c'est très bien jusqu'ici, hein)
L'école faisait office de gare de triage. Certains en sortaient tôt, qu'on destinait à des tâches manuelles, sous-payées, ou peu gratifiantes. Il arrivait certes que l'un d'entre eux finisse plombier millionnaire ou garagiste plein aux as, mais dans l'ensemble, ces sorties de route anticipées ne menaient pas très loin. D'autres allaient jusqu'au bac, 80 % d'une classe d'âge apparemment, et puis se retrouvaient en philo, socio, psycho, éco-gestion. Après un brutal coup de tamis au premier semestre, ils pouvaient espérer de piètres diplômes, qui les promettaient à d'interminables recherches d'emploi, à un concours administratif passé de guerre lasse, à des sorts divers et frustrants, comme prof de ZEP ou chargé de com dans l'administration territoriale. Ils iraient alors grossir cette acrimonieuse catégorie des citoyens suréduqués et sous-employés, qui comprenait tout et ne pouvait rien. Ils seraient déçus, en colère, progressivement émoussés dans leur ambitions, puis se trouveraient des dérivatifs, comme la construction d'une cave à vin ou la conversion à une religion orientale.
— Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu (Page 423 - 424)
Ce n’est pas seulement la beauté qui se perd dans le saccage d’une nature intacte, écrivait Huizinga. Et il ajoutait: Pourtant, cette beauté est aussi une très grande chose. Celui qui en fait l’expérience dans sa pleine pureté, ne fût-ce q’une fois et où que ce soit, sait quelle valeur vitale elle incarne. C’est bien plus qu’un simple arrière-plan idyllique ou romantique qui disparaît lorsqu’un paysage est défiguré. On y perd une part du sens de la vie.
— Nous colonisons l'avenir de David Van Reybrouck (Page 45)
Une narration sobre et souvent mystérieuse, un dessin avec plus de "grain" que ce à quoi les longs métrages du Studio Ghibli nous ont habitué, un récit débordant d'étranges métaphores et d'évocations lointaines. Publié en 1983, "Le voyage de Shuna" est traduit pour la première fois en français. On y trouve déjà l'écologie fantastiques et les archétypes de personnages des œuvres à venir de Myiazaki. L'histoire laisse un petit goût d'inachevé mais cette brièveté sert le mystère du récit.
Shuna, prince d’une contrée pauvre, regarde, impuissant, ses sujets souffrir de la faim et se tuer à la tâche. Comment …
À force de parcourir le coin à pied, à vélo, en scoot, en bus, en bagnole, elle connaissait la vallée par cœur. Tous les mômes étaient comme elle. Ici, la vie était une affaire de trajets. On allait au bahut, chez ses potes, en ville, à la plage, fumet un pet' derrière la piscine, retrouver quelqu'un dans le petit parc. On rentrait, on repartait, pareil pour les adultes, le boulot, les courses, la nounou, la révision chez Midas, le ciné. Chaque désir induisait une distance, chaque plaisir nécessitait du carburant. À force, on en venait à penser comme une carte routière. Les souvenirs étaient forcément géographiques.
— Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu (Page 175)
En 1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au …