Sébastien Maret a cité Éloge de l’imprévu par Jean-Claude Weill
Le désintérêt des gouvernants pour la recherche fondamentale est incompréhensible. Le CNRS a été créé, en 1939, sous l'impulsion du ministre de l'éducation, Jean Zay, et de son sous-secrétaire d'état à la recherche, le physicien Jean Perrin. De Gaulle a donné les moyens de son développement à la libération, mais depuis, aucun président de la République n'a compris cet enjeu que représentent l'enseignement et la recherche dans un pays moderne. Paupériser la recherche n'est pas uniquement bête sur le plan intellectuel, cela l'est aussi sur le plan économique.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 223)