Sébastien Maret a cité L’enragé par Sorj Chalandon
Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin. Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air. — Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés. Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 253)