Sébastien Maret a cité Éloge de l’imprévu par Jean-Claude Weill
Quand il n'y a plus de pourquoi, il n'y a plus d'humanité. N'est ce pas là une bonne raison pour faire de la recherche ?
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 63)
Je lis pas mal de romans, quelques BD, et pas aussi mal d'essais sur la science, l'environnement, le climat, etc. Mastodon
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Quand il n'y a plus de pourquoi, il n'y a plus d'humanité. N'est ce pas là une bonne raison pour faire de la recherche ?
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 63)
Et les vrais talents, les institutions scientifiques savent-elles toujours les repérer ?
Non, loin s'en faut [...]. Je peux aussi citer la fameuse réponse d'Einstein aux professeurs qui qui encadraient le travail de Louis de Broglie - il avait découvert la nature ondulatoire des électrons - et lui demandaient si, à son avis, ce dernier avait assez de résultats pour passer sa thèse: "Chers collègues vous devriez vous hâter sinon il va recevoir le prix Nobel avant que vous lui accordiez celle-ci."
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 59)
La recherche suscite une insatisfaction permanente: chaque résultat, aussi spectaculaire soit-il, induit d'autres questions pour lesquelles on a pas de réponse, d'où la frustration. Dans la plupart des métiers cela n'existe pas. Un plombier qui répare une fuite ou un pompier qui éteint un incendie peuvent être satisfaits du travail accompli.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 53)
Fait attention, le pire des travers pour un chercheur est quand il commence à croire à sa propre poésie.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 53)
Quitter la pire des prisons pour mieux y revenir !
La Cité-prison est un immense ghetto où sont rassemblés des …
Quitter la pire des prisons pour mieux y revenir !
La Cité-prison est un immense ghetto où sont rassemblés des …
Je serrais entre les mains l’extrémité du chanvre qui les emprisonnait. Cette corde rêche, tressée brin à brin, cette drisse, je l’ai rêvée douce. Une soie fatiguée. Une faveur grise dans les cheveux de ma mère.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 102)
Une plongée dans la paléontologie Un ouvrage drôle et décalé
1993, sortie en salles de "Jurassic Park" et traumatisme total …
Pour survivre ici, il faut être un granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la vie cellulaire, lorsque l’obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N’avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S’évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l’agneau.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 34)
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être …
Shuna, prince d’une contrée pauvre, regarde, impuissant, ses sujets souffrir de la faim et se tuer à la tâche. Comment …
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être …
Dans la lignée de "Contre les élections" (2014), David Van Reybrouck a écrit un plaidoyer bref et sans équivalent en …
Seuls les désespérés prennent le risque de s’embarquer sur le Jakarta. À son bord, un équipage issu des bas-fonds d’Amsterdam …
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