Cent ans après sa publication, "Alcools" demeure une référence incontournable de la poésie mondiale. La …
Ah ! qu'il fait doux danser quand pour vous se déclare
Un mirage où tout chante et que les vents d'horreur
Feignent d'être le rire de la lune hilare
Et d'effrayer les fantômes avant-coureurs
Chef-d'oeuvre multiprimé de fantasy française GRAND PRIX DE L'IMAGINAIRE 2019 PRIX LIBR'A NOUS IMAGINAIRE 2019 …
La maison des veilleurs
4 étoiles
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un …
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un index.
Beaucoup de superflu (je trouve) avec de longues descriptions d’à peu près n’importe quoi, et une quasi-absence d’ellipse.
Je comprends que tous ces points sont clairement des choix d’écriture visant à rendre le récit plus immersif. D’ailleurs, il répond lui-même au 3ème point dans ce livre, d’une manière un peu méta, à travers le narrateur qui critique la manière dont les récits d’aventure sont idéalisés et expurgés de tous les détails plus terre-à-terre qui pourraient nuire à leur côté épique. Soit. Malgré tout, je pense que s’il était un peu moins intransigeant et qu’il faisait quelques concessions au confort du lecteur, ses livres n’en seraient que plus agréables à lire et personne ne s’en plaindrait. Voilà.
Ceci dit, ça m’empêchera pas d’acheter le suivant :p
Monstre ou humain... qui sommeille au coeur des ténèbres ? Au fin fond de la …
Léviathan, tome 1
4 étoiles
Ce premier tome semble poser les prémices d’un Battle Royale dans un vaisseau spatial à la dérive. J’ai bien aimé la narration indirecte, par l’intermédiaire d’un journal retrouvé longtemps après les faits, qui joue entre l’incrédulité des lecteurs et leur découverte progressive de signes semblant confirmer la réalité du récit au fur et mesure de leur exploration. Très beaux dessins également, qui font la part belle aux visages et aux expressions des protagonistes, dans un style hyperréaliste. On en oublierait presque les incohérences de l’histoire. Mais est-ce que ce sont vraiment des incohérences, ou bien est-ce le journal qui ne nous dit pas tout ?...
En tout cas, j’ai suffisamment apprécié pour avoir envie de lire la suite.
Ce premier tome semble poser les prémices d’un Battle Royale dans un vaisseau spatial à la dérive. J’ai bien aimé la narration indirecte, par l’intermédiaire d’un journal retrouvé longtemps après les faits, qui joue entre l’incrédulité des lecteurs et leur découverte progressive de signes semblant confirmer la réalité du récit au fur et mesure de leur exploration. Très beaux dessins également, qui font la part belle aux visages et aux expressions des protagonistes, dans un style hyperréaliste. On en oublierait presque les incohérences de l’histoire. Mais est-ce que ce sont vraiment des incohérences, ou bien est-ce le journal qui ne nous dit pas tout ?...
En tout cas, j’ai suffisamment apprécié pour avoir envie de lire la suite.
A la veille de la Première Guerre mondiale, Fred et Flora, deux gamins des rues, …
Ce qui se passait aux colonies n'intéressait personne. [...] Le pire venait d'Indochine : colonnes d'Annamites réclamant du riz et liquidées à la mitrailleuse, ordres donnés aux légionnaires de ne pas s'encombrer de prisonniers, camps de concentration où la pratique de la torture à l'électricité était chose courante et la moins atroce. Dix mille Annamites morts suppliciés en 1933.
A la veille de la Première Guerre mondiale, Fred et Flora, deux gamins des rues, …
Autour de Trotski exilé se formait une « opposition communiste de gauche ». Voir ce boucher, l'exterminateur de toutes les oppositions, le bourreau de Cronstadt et de Makhno, se transformer en France en héros libertaire, stupéfiait Fred. [...]
Seul Romain Rolland rappelait à propos le caractère tyrannique et impitoyable de Trotski :
– J'ai fait plusieurs fois appel à la clémence et au bon sens des gouvernants soviétiques, déclarait-il, quand ils persécutaient, emprisonnaient, envoyaient au bagne des îles Solovetski leurs anciens camarades de combat, les anarchistes et les socialistes révolutionnaires. Les plus impitoyables étaient alors Zinoviev et surtout Trotski.