Nobody a cité Des milliards de miroirs par Robin Cousin
– T'y crois, toi ? – Moi, je crois en rien. Mais j'aime bien l'idée...
— Des milliards de miroirs de Robin Cousin (Page 214)
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– T'y crois, toi ? – Moi, je crois en rien. Mais j'aime bien l'idée...
— Des milliards de miroirs de Robin Cousin (Page 214)
Dans le pire désert de Mars, il y a un coin plus perdu que les autres. Le docteur Alimantado, qui …
Avertissement sur le contenu Léger spoiler (j'évoque l'évolution générale de l'histoire sans rentrer dans les détails)
C’est malin de n’avoir mis que des enfants dans cette robinsonade, parce qu’on n’a pas de mal à croire à leurs comportements les plus insensés – après tout ce ne sont que des enfants – et ça rend l’histoire d’autant plus perturbante quand leur microsociété se révèle un miroir de la notre, et met en lumière toutes les facettes de l’âme humaine. Ça nous interroge sur nos comportements d'adultes soit-disant civilisés, matures et responsables, sur la nature de nos sociétés, et sur la nature humaine. Et cette image de nous même que nous renvoie le roman est d’autant plus glaçante qu’elle sonne juste.
On devine dès le début que leur aventure ne va pas bien se passer, que ça va dégénérer, mais on ne se doute pas à quel point. Ça commence gentiment, mais la tension va augmenter doucement, gagner progressivement en intensité, jusqu’au final qui nous laisse le cœur battant, le sang figé. Ça ne m’étonne pas que ce livre ait autant influencé Stephen King.
Pour conclure, je dirais que c’est un roman puissant, assez pessimiste, mais que j’ai trouvé étonnement d’actualité. Ou peut-être qu’il est juste intemporel.
Lord of the Flies is a 1954 novel by the Nobel Prize-winning British author William Golding. The plot concerns a …
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La dystopie est originale et bien trouvée, un modèle du genre, et elle est bien exploitée par l’histoire, qui est pleine de bonnes idées. Bon, on sent bien que certains détails techniques sont survolés, et d‘autres sont franchement tirés par les cheveux, mais le livre ne se réclame pas de la hard SF, et ça n’empêche pas de se laisser entraîner par l’intrigue.
Non, ce qui m’a vraiment dérangé c’est l’écriture : c’est lourd, il y a des longueurs pénibles, et d’une manière générale l’écriture des personnages manque de finesse. J’ai même failli lâcher le livre au début, et j’ai traîné à le terminer.
Au final, ce roman m’a laissé une impression mitigée, malgré ses bonnes idées.
Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes a organisé sa survie dans un silo souterrain géant. …
J'hésitais à aborder cet album, n’étant pas spécialement fan de super-héros américains, mais j’ai été agréablement surpris. Le dessin, c’est du pur Moebius : certaines cases semblent tout droit sorties de l’incal. Et si le scénario aux connotations religieuses n’est pas très subtil, il convient parfaitement à la spiritualité de l’univers de Moebius. Le surfeur d’argent, assez éloigné des justiciers en collant habituels, s’y prête plutôt bien. On a vraiment l’impression de lire un album de Moebius plutôt qu’une énième production Marvel.
Le Silver Surfer vit à New York tel un sans-abri. C'est alors qu'un terrible événement se produit : le dévoreur …
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Qui a dit que les gens ordinaires n'avaient pas d'histoire ? Dans ce roman graphique étonnant, Nick Drnaso explore en …
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