Nobody a terminé la lecture de Monster (chapitre 5) par Naoki Urasawa (Monster, #5)

Monster (chapitre 5) de Naoki Urasawa (Monster, #5)
« Regarde-moi ! Le monstre qui est en moi est en train de grandir ! ». Pour tenter de déchiffrer …
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« Regarde-moi ! Le monstre qui est en moi est en train de grandir ! ». Pour tenter de déchiffrer …
« Regarde-moi ! Le monstre qui est en moi est en train de grandir ! ». Pour tenter de déchiffrer …
Au IIIe siècle avant J.-C., les mercenaires employés par Carthage pendant la première guerre punique se soulèvent contre leurs employeurs …
Au IIIe siècle avant J.-C., les mercenaires employés par Carthage pendant la première guerre punique se soulèvent contre leurs employeurs …
Au IIIe siècle avant J.-C., les mercenaires employés par Carthage pendant la première guerre punique se soulèvent contre leurs employeurs …
Un après-midi du mois d'août, accablée sous le poids insupportable de sa propre obstination, Amaranta s'enferma dans sa chambre, décidée à pleurer sur sa solitude jusqu'à la mort, après qu'elle eut dit son dernier mot à son tenace prétendant : – Oublions-nous à jamais, lui dit-elle ; nous sommes déjà trop vieux pour ce genre de choses.
— Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez (Page 189)
Carmelita Montiel, une vierge de vingt ans, sortait d'un bain d'eau de fleur d'oranger et était en train d'éparpiller des feuilles de romarin sur le lit de Pilar Ternera quand retentit la détonation. Aureliano José était destiné à connaître avec elle tout le bonheur que lui avait refusé Amaranta, à en avoir sept fils et à mourir de vieillesse dans ses bras, mais la balle de fusil qui lui entra par l'épaule et lui déchiqueta la poitrine avait été dirigée par une mauvais interprétation des cartes.
— Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez (Page 179)
On ressort avec un sentiment pour le moins circonspect de la lecture de cet ouvrage. Pourtant, tout commence bien. Le livre se présente comme un dialogue entre le quidam moyen (Christophe Blain, l'auteur de bande-dessinée) et un expert sur le climat (Jancovici). La première moitié de l'ouvrage est palpitant, drôle et fouillé. Il nous rappelle avec détails les affres de l'utilisation des énergies fossiles sur notre monde. C'est précis et percutant, aussi bien pour quelqu'un qui s'intéresse déjà au sujet, que pour le pire climatosceptique. Et puis il y a basculement dans le récit, quand on en vient à parler des solutions. La bande-dessinée devient un tract publicitaire pour la filière nucléaire française. Le parti pris est tellement grossier qu’on pourrait imaginer le livre posé dans les salles d’attente des bureaux d’ORANO. Il balaye les problèmes d’un revers de la main. Tchernobyl ? Pas si grave. Les déchets nucléaires ? …
On ressort avec un sentiment pour le moins circonspect de la lecture de cet ouvrage. Pourtant, tout commence bien. Le livre se présente comme un dialogue entre le quidam moyen (Christophe Blain, l'auteur de bande-dessinée) et un expert sur le climat (Jancovici). La première moitié de l'ouvrage est palpitant, drôle et fouillé. Il nous rappelle avec détails les affres de l'utilisation des énergies fossiles sur notre monde. C'est précis et percutant, aussi bien pour quelqu'un qui s'intéresse déjà au sujet, que pour le pire climatosceptique. Et puis il y a basculement dans le récit, quand on en vient à parler des solutions. La bande-dessinée devient un tract publicitaire pour la filière nucléaire française. Le parti pris est tellement grossier qu’on pourrait imaginer le livre posé dans les salles d’attente des bureaux d’ORANO. Il balaye les problèmes d’un revers de la main. Tchernobyl ? Pas si grave. Les déchets nucléaires ? Il suffit de les enterrer. Les énergies renouvelables ? De l’argent jeté par les fenêtres. L’ouvrage n’aborde en revanche pas nombre de points problématiques comme la fourniture en uranium, les tensions géopolitiques, le démantèlement des centrales, notre incapacité à construire une centrale en moins de 20 ans, ce que l’on laisse à nos descendants avec les déchets (pour cela lire l’excellent « le Droit du Sol » de Davodeau), etc. Autant de sujet qui auraient dû être traités, s’il avait voulu convaincre. Ce n’est plus fouillé, ni percutant, ni drôle mais une simple propagande. Le livre aurait pu être un formidable outil de vulgarisation sur les problèmes climatiques, si seulement. L’essentiel de l’ouvrage est pourtant bon, mais une telle mise en avant du nucléaire gâche absolument tout. Je suis navré que ce livre reste en tête des ventes depuis si longtemps. Il ne devrait pas être lu et diffusé si largement.
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact …
Ces goûts cachés, vaincus en d'autres temps par le mélange d'oranges et de rhubarbe, rallumèrent un appétit impossible à contenir lorsqu'elle se mit à pleurer. Elle remangea de la terre. [...] Les poignées de terre rendaient moins lointain et plus réel le seul homme qui méritait pareil avilissement, comme si cette terre qu'il foulait de ses fines bottes vernies en quelque autre endroit du monde transmettait jusqu'à elle la densité et la chaleur de son sang, par cette saveur minérale qui lui laissait un goût de cendre dans la bouche et déposait un sédiment de paix au fond de son cœur.
— Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez (Page 77 - 78)
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de …
À Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la …
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